Rentrée scolaire 2024 : Pas encore de ministre mais déjà un premier appel à la grève le 10 septembre dans les écolesSportuneBébés et MamansMinutes Maison
admin 27 Aug 2024,00:41
Le 10 septembre sonnera-t-il la première grève du futur nationale ? Dans un contexte plus que particulier avec des enseignants dans le flou sans ministre en poste, trois syndicats ont appelé lundi à la dans les écoles maternelles et élémentaires le 10 septembre pour dénoncer la généralisation des évaluations dans les classes allant du CP au CM2.
Les syndicats , et appellent notamment les professeurs des écoles à ne pas faire passer ces évaluations qui démarrent une semaine après la « pour faire blocage ».
« On n’a pas besoin de ces évaluations pour connaître le niveau de nos élèves, les enseignants sont en capacité eux-mêmes de travailler ces évaluations », a expliqué Guislaine David, secrétaire générale de la FSU-Snuipp, premier syndicat du primaire (maternelle et élémentaire), lors d’une conférence de presse.
« Une source de stress » pour tout le monde
Ces évaluations « n’ont pas d’effet sur la réussite des élèves et elles ne concernent pas tous les champs de l’ car elles sont très centrées sur le français, les maths, et en lecture, on évalue la fluence et pas la compréhension », a ajouté Guislaine David, regrettant qu'« on retire la liberté pédagogique aux enseignants ».
Selon le , ces tests sont « source de stress » pour les enseignants, les élèves et les familles. « La question des évaluations nationales standardisées est pour nous essentielle dans la rentrée car elles vont être généralisées à tous les niveaux et c’est la clé de voûte des conditions de travail des enseignants, de la politique éducative actuelle qui est basée sur leurs résultats », a renchéri Guislaine David.
Pas encore nommé mais déjà sous pression
Avec cette journée de grève, les syndicats souhaitent aussi dénoncer les conditions de travail dans les écoles, notamment les effectifs dans les classes plus élevés que la moyenne européenne ou le manque d’attractivité du métier d’enseignant.
Dans un climat trouble sans gouvernement, plus que jamais, les enseignants attendent des réponses. « C’est important pour tout ce qui va être mis en place cette année et notamment les engagées par le précédent gouvernement et qui ne conviennent pas aux enseignants. » Elle demande « à ce que le nouveau ou la nouvelle ministre de l’Education nationale écoute enfin les enseignants et appuie sur le bouton stop des réformes, arrête la machine et discute réellement avec les organisations syndicales ».
La réponse du futur ministre sera, elle, évaluée dès les premiers jours de la rentrée.