L’épisode d’infection au en France se poursuit avec la confirmation de cinq nouveaux cas humains dans le département du , portant le total à dix cas depuis la mi-juillet, a indiqué l’Agence Régionale de Santé (ARS) (Paca).

Ces cas ont été identifiés dans les communes d’Ollioules, La Seyne-sur-Mer, Six-Fours-les-Plages, et Sanary-sur-Mer. Parmi les dix cas signalés, quatre ont présenté des formes graves de la maladie, nécessitant une hospitalisation en raison de complications neuro-invasives.

Importance des gestes de protection

Les cas déclarés à l’ (ARS) Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) font l’objet d’enquêtes approfondies menées en collaboration avec la cellule régionale de Santé publique France. Ces enquêtes visent à identifier les lieux potentiels de contamination.

Afin de prévenir de nouvelles , les autorités de santé ont rappelé l’importance des gestes de protection contre les piqûres de moustiques. La population locale est encouragée à se protéger, notamment en utilisant des répulsifs, en portant des vêtements couvrants, et en installant des moustiquaires.

Démoustication en cours

Pour réduire la propagation du virus, l’Entente Interdépartementale de Démoustication (EID) Méditerranée, un opérateur spécialisé, est chargée de rechercher et d’éliminer les gîtes larvaires dans les zones autour des cas signalés. Cependant, le moustique Culex, vecteur du virus, peut se déplacer sur de longues distances, ce qui complique son éradication.

Face à cette difficulté, l’ARS Paca met l’accent sur la prévention des piqûres de moustiques comme stratégie principale pour éviter la propagation du virus. Une campagne de communication a été mise en place, incluant l’envoi de SMS aux résidents des communes concernées et des actions de sensibilisation sur les réseaux sociaux.

C’est quoi le virus du Nil ?

Le virus du Nil occidental est une maladie virale transmise par les moustiques du genre Culex, qui se contaminent en piquant des oiseaux infectés. Les humains et les chevaux sont des hôtes accidentels du virus. Il n’existe pas de transmission directe du virus entre humains ou entre chevaux et humains par l’intermédiaire des moustiques.

La plupart des infections chez l’humain sont asymptomatiques. Dans les cas où des symptômes apparaissent, ils se manifestent généralement par un syndrome pseudo-grippal, avec de la fièvre, des maux de tête et des douleurs musculaires, parfois accompagnés d’une éruption cutanée. Cependant, dans de rares cas, l’infection peut entraîner des complications neurologiques graves.