Gard : Un homme s’excuse et rembourse des bonbons volés dans son enfanceL’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentementSportuneBébés et MamansMinutes Maison
Mikaël Libert 16 Sep 2024,00:41
La paix de l’âme. Vendredi, le patron du bar-tabac « Le Provençal », à Uzès, dans le , s’est fait livrer par le facteur un bien étrange courrier anonyme. Et si ce a plutôt tendance à inquiéter, celle-ci ne contenait rien de malveillant, au contraire. En quelques lignes typographiées sur une banale feuille A4, un homme exprimait les regrets pour un menu forfait commis sans doute des décennies plus tôt.
Le patron du bar a partagé cette histoire pour le moins insolite sur son compte . Il y publie la photo de la lettre reçue vendredi : « Je vous écris cette lettre afin de vous présenter mes excuses et de réparer une faute commise durant mon enfance », écrit l’envoyeur. Cette « faute », il la rappelle au patron qui ne s’en souvenait certainement pas, voire qui ne l’avait vraisemblablement même pas remarquée : « Lorsque j’étais petit garçon, j’ai volé une poignée de bonbons dans votre bureau de tabac ».
« Un peu d’honnêteté dans ce monde »
Et l’anonyme ex-petit voleur n’en est pas resté là puisqu’il a joint à son mot un billet de 50 euros pour « rembourser » le préjudice. Même en tenant compte de l’inflation et en ajoutant des intérêts à la somme due sur quelques décennies, on peut quand même estimer que la poignée de bonbons est bien payée.
Mais c’est plutôt le geste qui a touché le buraliste, lequel s’est félicité sur Instagram qu’il « y (ait) encore un peu d’honnêteté dans ce monde ». Les internautes non plus n’en reviennent pas : « Quel poids de culpabilité devait avoir cette poignée de bonbons… C’est incroyable et beau que cet homme soit libéré », commente l’un d’eux. « On retrouve le gars et on fait un film », propose même un autre.
Contacté par , le patron a reconnu qu’il avait d’abord pensé à un canular avant de se rendre compte que le billet de 50 euros était un vrai. Aujourd’hui, forcément, il se demande de qui il s’agit.