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JO Paris 2024 : La taekwondoïste afghane Marzieh Hamidi menacée de mort, une enquête ouverte en FranceSportuneBébés et MamansMinutes Maison

admin 17 Sep 2024,16:40

Une enquête est ouverte à Paris après des cybermenaces « contenant des menaces de mort et de viol » dénoncées par la combattante de taekwondo afghane Marzieh Hamidi, réfugiée en France après la prise de pouvoir des talibans dans son pays en août 2021,

La procédure a été confiée par le parquet de Paris au Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) du parquet. « Je veux que les terroristes qui me menacent de mort soient identifiés et jugés, afin que je puisse vivre librement sans peur et en toute sécurité. Ils ne me feront pas taire et je poursuivrai mon combat pour les femmes afghanes coûte que coûte », a réagi Mme Hamidi dans une déclaration transmise à l'AFP par son conseiller Baptiste Bérard Proust.

Une véritable déferlante sur son numéro afghan

« Ma cliente, Marzieh Hamidi est désormais placée sous protection policière pour une durée indéterminée. Dédié aux affaires les plus graves et les plus complexes, le PNLH est enfin saisi. C'est une satisfaction et nous espérons que les auteurs des menaces seront rapidement identifiés », a aussi réagi Me Inès Davau, avocate de Marzieh Hamidi.

Mme Hamidi, qui n'a pu se qualifier dans sa catégorie de taekwondo pour les Jeux Olympiques 2024 de Paris, a fait l'objet de nombreux portraits en France après « ses prises de parole en public sur le droit des femmes et le régime des talibans », comme le rappelle sa plainte du 3 septembre dont l'AFP a eu connaissance.

D'après ce document, cette vague est la réponse à sa dénonciation sur les réseaux sociaux fin août d'une nouvelle loi interdisant aux femmes , puis un entretien avec la presse , ainsi que la création d'un mot-dièse #letusexist ( »laissez-nous exister » en anglais).

Placée sous protection policière

A partir du 1er septembre après-midi, « une véritable déferlante de haine s'est abattue sur elle (...). Son numéro de téléphone WhatsApp afghan a été partagé et des centaines d'appels et des milliers de messages lui ont été envoyés en quelques heures seulement », dénonce encore la plainte.

« Mme Marzieh Hamidi était visée par plusieurs menaces de mort et de crimes, via les réseaux sociaux, de la part d'individus cachés derrière leur numéro de téléphone », d'après le document, qui souligne que la taekwondoïste vit depuis le 5 septembre « sous protection policière pour une durée indéterminée ».


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