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JO Paris 2024 : Léon Marchand ne se balade plus qu’avec « une casquette et des lunettes »SportuneBébés et MamansMinutes Maison JO Paris 2024 : Léon Marchand ne se balade plus qu’avec « une casquette et des lunettes »SportuneBébés et MamansMinutes Maison

JO Paris 2024 : Léon Marchand ne se balade plus qu’avec « une casquette et des lunettes »SportuneBébés et MamansMinutes Maison

Nicolas Camus 19 Sep 2024,16:40

Il avait célébré partout… sauf chez lui. C’est désormais chose faite pour , qui participait mercredi à une grande fête organisée sur la place du Capitole à Toulouse avec les autres médaillés de la ville rose, dont Antoine Dupont. L’occasion pour le quadruple champion olympique d’évoquer son « changement de statut assez radical » depuis un peu plus d’un mois, et sa reprise d’entraînement un poil compliquée.

Comment avez-vous vécu ce moment de communion avec le public toulousain ?

C’est spécial. J’ai fait des célébrations aux Etats-Unis, à Paris, , mais pas à Toulouse, ma ville de cœur. Toulouse nous soutient dans le sport depuis bien longtemps. Je crois que le jour où j’ai gagné, le Capitole était illuminé en bleu-blanc-rouge, ça en dit long […] Je profite de beaucoup de choses dès que je rentre à Toulouse, dans ma zone de confort. Ma famille est ici, j’ai ma maison, mon chien, mon petit frère… Je repars à chaque fois aux avec beaucoup de souvenirs.

Etait-ce le dernier épisode des Jeux ?

Il y a un peu de nostalgie, parce qu’on a vécu des moments assez incroyables. Les émotions étaient folles, même de notre côté en tant qu’athlètes. C’est forcément un peu triste de se dire que c’est la dernière célébration, mais je prends ce qu’il y a à prendre et ça va me marquer à vie.

La France a-t-elle changé cet été ?

Oui, la France a changé et j’espère que ça va durer. Les visages étaient très souriants . Le sport est quelque chose d’assez spécial. Ça véhicule une émotion qu’on ne peut pas avoir autre part et les Français s’en sont rendu compte […] Il faut continuer à célébrer les sportifs, essayer de mettre plus de moyens dans les infrastructures, plus de sport à l’école…

Votre statut a changé également. Comment le vivez-vous ?

Je vais perdre un peu de liberté et de spontanéité parce que je ne peux plus sortir au resto comme ça. J’ai besoin de m’organiser un peu plus, d’être avec des gens, je ne peux pas faire mon shopping tout seul… Je mets une casquette et des lunettes, j’essaie de me cacher un peu. Je ne suis pas très reconnaissable donc en général ça suffit (sourire). Après, quand les gens m’arrêtent dans la rue, c’est pour dire merci. C’est hyper bienveillant et positif, je le prends vraiment au cœur. Je m’y fais assez rapidement au final, même si les premières semaines ont été difficiles, parce que c’est un changement de statut assez radical.

Comment s’est passée votre reprise de l’entraînement en début de semaine ?

C’était dur. J’ai pris un mois et demi de vacances et c’est une des premières fois que je fais ça. La sensation n’est pas très bonne dans l’eau, mais j’arrive quand même à nager assez vite. J’ai repris avec pas mal d’intensité et j’ai eu beaucoup de courbatures.

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