C’est avec ses mains expertes que Giacomo Naldi avait bien malgré lui contaminé Jannik Sinner, validées par l’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (Itia). Le kiné italien a confirmé samedi qu’il n’accompagnait plus , deux jours avant le début de . « Cela fait mal de penser que je ne fais plus partie [du staff], c’est difficile de ne pas être en tribunes avec vous et d’encourager Jannik, mais je vais devoir m’y habituer rapidement », a écrit Naldi sur son compte Instagram.

« Je suis fier d’avoir fait partie de cette grande équipe, d’avoir toujours donné mon maximum et d’avoir été professionnel à 100 % », a-t-il poursuivi après avoir dénoncé « une justice sanctionnée par les médias, trop souvent superficielle et rarement basée sur les faits réels ».

Le préparateur physique également écarté

C’est après avoir utilisé un spray en vente libre pour soigner une petite plaie à un doigt que Naldi, qui travaillait depuis dix-huit mois avec Sinner, a provoqué après l’avoir massé les deux contrôles antidopage positifs , un stéroïde anabolisant, à huit jours d’intervalle : le 10 mars durant le Masters 1000 d’Indian Wells et le 18 mars hors compétition mais juste avant le tournoi de Miami.

C’est en tout cas ce qu’a déclaré le joueur à l’Itia, qui a retenu cette version et épargné le vainqueur du dernier Open d’Australie, au grand dam de nombreux joueurs (Lucas Pouille, Nick Kyrgios…) et observateurs, Le spray en question avait été fourni par le préparateur physique de Sinner, Umberto Ferrara, également écarté après cette affaire.