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Affaire Auradou-Jegou : Top 14, XV de France… Quel avenir sportif pour les deux joueurs après leur retour en France ?SportuneBébés et MamansMinutes Maison Affaire Auradou-Jegou : Top 14, XV de France… Quel avenir sportif pour les deux joueurs après leur retour en France ?SportuneBébés et MamansMinutes Maison

Affaire Auradou-Jegou : Top 14, XV de France… Quel avenir sportif pour les deux joueurs après leur retour en France ?SportuneBébés et MamansMinutes Maison

Nicolas Stival 06 Sep 2024,16:40

Depuis mercredi, . Cependant, les deux jeunes internationaux de 21 ans restent inculpés pour des faits présumés remontant à la nuit du 6 au 7 juillet, dans une chambre d’hôtel de Mendoza, après une victoire contre les Pumas (13-28) au cours de laquelle ils avaient fêté leur première sélection.

Le 3e ligne de La Rochelle et le 2e ligne de Pau sont restés sur la même ligne de défense : ils ont eu une relation sexuelle consentie avec une Argentine de 39 ans rencontrée en boîte de nuit. La plaignante et ses conseils ont toujours affirmé de leur côté que ces relations avaient été contraintes et émaillées de violences des deux Français.

Les clubs et la FFR en soutien aux joueurs

Les clubs de Jegou et Auradou ont clairement choisi leur camp. Mardi, après que la justice argentine avait autorisé les joueurs à regagner la France,  : « Nous sommes soulagés et impatients de retrouver Oscar à La Rochelle dans les prochaines heures. Ce retour des joueurs en France marque une nouvelle étape importante sur le chemin de la vérité que nous partageons avec la FFR et la Section paloise. »

Le club maritime assure également attendre « sereinement la tenue de la prochaine audience », probablement d’ici le milieu de la semaine prochaine. La défense de Jegou et Auradou espère un non-lieu qui mènerait à l’abandon des poursuites. Mardi toujours, la Section Paloise a signé un communiqué au contenu similaire à celui du Stade Rochelais, en précisant : « Avant de penser à la suite, il est important de laisser Hugo retrouver sa famille, ses proches et ses coéquipiers qui sont impatients de le revoir. »

Pour l’heure, les deux jeunes rugbymen doivent rester à la disposition de la justice argentine, pour d’éventuelles convocations à l’ambassade, des rendez-vous en visio, voire une comparution devant le tribunal de Mendoza. Mais sur le plan juridique, rien ne les empêche de reprendre le fil de leur carrière, alors que redémarre ce week-end. Bien sûr, Auradou n’accompagnera pas la Section samedi à Clermont, pas plus que Jegou ne défiera Toulon dimanche au stade Marcel-Deflandre.

Une condition physique à retrouver

Car les deux joueurs doivent d’abord retrouver la forme avant de se frotter aux rudes joutes franco-françaises, où leur accueil par le public lors des futurs matchs à l’extérieur relève encore du mystère. Ils auraient perdu beaucoup de poids depuis le déclenchement de l’affaire, voici près de deux mois, marquée par leur placement en détention provisoire suivi d’une assignation à résidence puis d’une remise en liberté, avec interdiction de quitter l’Argentine jusqu’à la décision judiciaire de mardi.

Dans leurs communiqués publiés le même jour, La Rochelle et la Section Paloise ont annoncé qu’ils ne comptaient plus communiquer tant que la procédure judiciaire serait en cours. Trouver des interlocuteurs pour évoquer le sujet épineux de leur avenir sportif reste d’ailleurs une belle gageure.

Les Bleus prêts à les accueillir

Mais que le Stade Rochelais souhaitait réintégrer très rapidement Jegou dans le groupe professionnel, après quelques jours de repos. Le club champion d'Europe 2022 et 2023 compte énormément sur son jeune flanker qui avait signé une excellente saison 2023-2024, une fois purgée sa suspension d’un mois pour consommation de cocaïne.

Et quid de l’équipe de France, si jamais les deux hommes obtiennent un non-lieu ? Mardi, la FFR accueillait « avec satisfaction la décision du parquet argentin autorisant le retour en France, auprès de leurs proches et de leurs clubs, de ces deux internationaux Hugo Auradou et Oscar Jegou ».

Cela ne sent pas vraiment le bannissement, surtout si l’on se rappelle le 16 juillet, au début de l’affaire : « Je ne parle pas d’eux à l’imparfait. Ils font toujours partie de nos pépites. »

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