Souriant et décontracté au moment d’apparaître face aux journalistes présents au Campus , affiche la tranquillité de l’entraîneur d’une équipe à qui tout sourit depuis le début de saison. Trois matchs, trois victoires, série à poursuivre à l’occasion de la 4e journée de , samedi soir. Un match niveau Coupe d'Europe d’après le technicien espagnol (« ce n’est pas un hasard s’ils sont en  ») et le coup d’envoi d’un automne extrêmement chargé pour Paris (18 matchs à jouer d’ici la fin de l’année).

Une nouvelle qui n’affole pas en soi Luis Enrique, pas plus que les blessures qui éloigneront Vitinha et Warren Zaïre-Emery de la pelouse du ce week-end : l’ancien sélectionneur de la Roja cultive la polyvalence chez ses joueurs et compte sur cet aspect pour absorber le choc des rythmes effrénés, des blessures et des suspensions.

« C’est évident que nous avons eu une planification de ce que nous considérons comme meilleur pour notre équipe [pour cet automne], a-t-il déclaré en conférence de presse de veille de match. Les entraîneurs passent leur temps à résoudre ces situations. Mais nous avons de très nombreux joueurs qui peuvent jouer à d’autres postes. Des milieux de terrains qui peuvent jouer en défense, des attaquants qui peuvent jouer au milieu, des milieux en attaque. »

Plus on joue de gros clubs, « plus les points sont répartis »

Si ce nouveau format de la C1 ne « change pas fondamentalement [la] manière de gérer l’équipe » de Luis Enrique, il est convaincu que sa méthode l’aidera à survivre à cette période. Même si au fond, il aurait préféré vivre une fin d’année plus calme. , l’Atlético, le , c’est bien pour le spectacle, mais c’est tout. « Je préférerais ne pas jouer, ne pas être l’équipe qui a le pire calendrier dans le groupe le plus difficile en C1. Je préférerais avoir un calendrier plus facile. Parce que c’est vérifié : quand tu joues contre des équipes de haut niveau, il y a une répartition des points. Moi je veux gagner tous les matchs. » Il s’agirait quand même de devenir fort contre les forts, Luis.