De la pure folie du bassin de Paris La Défense Arena à l’anonymat relatif de la piscine Castex à . Ainsi va la vie de , devenu LA superstar tricolore des , en moins de deux mois. Le quadruple champion olympique effectue ce lundi sa rentrée dans sa ville natale, après un break total depuis la fin des Jeux. Aux côtés de l’entraîneur de ses débuts, Nicolas Castel, le nageur va se tourner vers les compétitions en petit bassin en octobre. Avant de retourner aux début 2025 pour retrouver Bob Bowman.

Après ses cinq médailles à Paris 2024 (avec le bronze par équipe sur le relais 4x100 m quatre nages) et les nombreuses célébrations qui ont suivi, Léon Marchand a encore pu se rendre compte de sa popularité démente samedi, lors de . « J’ai pris des longues vacances et j’ai essayé de profiter, confiait à cette occasion l’intéressé à RMC Sport. J’ai aussi pris des moments un peu seul où j’ai pu réfléchir et bien réaliser ce que j’avais fait. C’est un truc de fou, avec beaucoup de travail derrière. Il va falloir se remettre au travail. »

Trois étapes de Coupe du monde, pas de Montpellier

C’est ce qui l’attend à partir de ce lundi, deux jours après avoir été élevé au grade de chevalier de la par , au pied de l’Arc de triomphe. Neuf séances ont été programmées pour cette semaine de reprise avec l’entraîneur aux Dauphins du TOEC Nicolas Castel, qui assure que son protégé a « repris une certaine fraîcheur ».

Quel programme sur la fin d’année 2024 pour notre champion au juste ? Léon Marchand sera sur les trois étapes de Coupe du monde dans les bassins de 25 m, à (du 18 au 20 octobre), à Incheon (du 24 au 26 octobre) et à (du 31 octobre au 2 novembre). Ce qui signifie que le Toulousain ne sera pas présent aux championnats de France en petit bassin à Montpellier (du 31 octobre au 3 novembre). Il sera par contre l’immense tête d’affiche tricolore des Mondiaux en petit bassin à , du 10 au 15 décembre.

« Plus le petit garçon que j’ai connu »

Son principal premier objectif sportif de sa vie post-Paris 2024 est donc là, et il pourrait être préparé sur des distances un peu inhabituelles. « Il a envie que ce soit une période un peu fun, confie ainsi Nicolas Castel à . Il ne se met pas de pression pour les Coupes du monde. Il n’a pas d’attente particulière. Il a envie de s’amuser et de découvrir ce schéma puisqu’il n’a jamais participé à des Coupes du monde. Sa personnalité, sa simplicité, son humilité, je ne le vois pas changer. En revanche je le vois grandir, je le vois mûrir. Ce n’est plus le petit garçon que j’ai connu. »

Avec « quelques pistes d’amélioration » ciblées dans l’eau, notamment « un manque de puissance en crawl et en dos ». C’est évidemment ce qu’il y a de plus dingue avec Léon Marchand : il n’a que 22 ans et il pourrait encore s’améliorer de manière significative (miam).