«Une expérience incroyable où l’amour n’a pas d’âge ». Ce mercredi soir, à 21h10, dévoile un programme inédit (ou presque) à ses téléspectateurs, le « Golden Bachelor », présenté par Stéphane Rotenberg. Comme son ancêtre le «  », diffusé il y a vingt ans sur la même chaîne, le principe reste le même : un célibataire en quête d’amour va rencontrer plusieurs prétendantes dans l’espoir de trouver l’âme sœur. A la différence près que dans cette refonte, le casting n’a rien à voir avec les précédents…

Cette année, le « gentleman célibataire » s’appelle . Afin de conquérir son cœur, 20 bachelorettes vont se présenter à lui, toutes âgées entre 55 et 67 ans. Une nouvelle version qui a déjà fait ses preuves aux Etats-Unis, où le programme est devenu un véritable phénomène. Et en France ? Emotions, arrivée en bécane et cérémonie traditionnelle de la rose… Que nous réserve ce nouveau « Bachelor » ?

« Au secours, on dirait Pierce Brosnan, il est magnifique ! »

Concernant le déroulé, les fans du programme du début des années 2000 ne devraient pas avoir de grosses surprises. Dans le premier épisode, après le portrait de présentation de Landry, on retrouve notre célibataire dans l’allée d’une belle et grande demeure, prêt à rencontrer les 20 femmes qui vont tenter de le séduire. « Au secours, on dirait Pierce Brosnan, il est magnifique ! », entend-on notamment venant de l’une des voitures garées devant la maison, où patientent les prétendantes.

Commence alors le défilé de bachelorettes, de robes scintillantes, de démarches chaloupées et d’œillades enflammées. « Un tourbillon de couleurs et de sourires », constate Landry. Certaines mettent le paquet, débarquent en bécane, à dos de cheval ou entonnent quelques notes de Patricia Kaas (on adore).

Comme dans la version originale, vient ensuite la rencontre de tout ce petit monde à l’intérieur de la maison et le moment des premiers rapprochements. « Rien qu’à te regarder, ça me réchauffe », souffle même l’une des bachelorettes. L’objectif ? Taper dans l’œil du célibataire afin que celui-ci lui demande de rester pour l’étape suivante. A la fin de l’épisode, lors de « la cérémonie de la rose » Landry doit en effet offrir 15 fleurs (dont une « coup de cœur ») aux candidates qui l’ont séduit, et par conséquent éliminer 5 d’entre elles. Suspense et émotions garanties.

« A n’importe quel âge on peut se sentir belle »

Vous l’aurez compris, si la mécanique reste très efficace, rien de neuf sur le principe. Mais le casting, lui, offre une véritable profondeur au programme. Il y a d’abord Landry, le nouveau « golden bachelor » âgé de 60 ans. Après le décès brutal de sa femme, lorsqu’il en avait 40, cet entrepreneur a élevé seul leurs trois enfants. « J’aimerais aujourd’hui rencontrer le 2e amour de ma vie », explique-t-il dans un portrait particulièrement émouvant.

Face à lui, des prétendantes très différentes, aux caractères parfois détonants et aux histoires variées. Le programme entremêle ainsi des séquences assez touchantes sur le parcours de certains bachelorettes, à d’autres beaucoup plus légères. Gros coup de cœur pour Sylvia qui enflamme le dancefloor sur du .

Des profils qui semblent plutôt sincères, spontanés et changent des candidats que l’on voit habituellement dans les émissions de dating à la télé. L’émission a surtout le mérite de mettre en lumière la vie amoureuse des sexagénaires, la séduction, le désir, la passion, et en particulier celle des femmes, trop peu évoquée. « C’est l’heure de montrer qu’à n’importe quel âge on peut se sentir belle, il n’y a pas d’âge pour tomber amoureux », affirme avec fougue l’une des bachelorettes. La preuve qu’on ne manque pas de piquant – au contraire !- passé 60 ans.