Après plus de vingt-cinq ans d’amitié avec Jean Testanière, qu’il décrit comme une personne ayant « une vraie clairvoyance », s’est senti prêt à témoigner de ce dont il a « été le témoin ». C’est dans l’ouvrage de son ami, Messager de l’invisible (éd. Robert Laffont), qui sort le 19 septembre, qu’il partage, pendant tout un chapitre, son expérience avec « la vie d’après ».

Conscient que le sujet peut prêter à sourire, Gérard Darmon ne craint pas « de passer pour un illuminé ». Jean Testanière est « un initié », comme l’affirme le , qui le compare à « un émetteur-récepteur » avec l’au-delà et « qui n’a pas besoin d’une chapelle ou d’une boule de cristal ».

Un autre point de vue

« Je suis persuadé de ce don, de cette véritable communication avec l’au-delà », écrit l’acteur de Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, un film, d’ailleurs, où personne ne l’avait prévu au casting, sauf Jean Testanière qui lui avait prédit qu’il serait à l’affiche d’un long-métrage qui sera « un événement dans le cinéma français ». A cette époque-là, le comédien était en pleine « traversée du désert », quand il a finalement rejoint le tournage du film aux 14,5 millions d’entrées au box-office.

« Au fur et à mesure que j’avance en âge, au contact de ma femme, de mes enfants, de mes lectures, et que je mets en rapport avec la présence de Jean depuis les années 2000, je constate aujourd’hui que j’ai traversé une crise d’identité dont je suis sorti grandi », confie Gérard Darmon, qui assure avoir pu « parler avec (s) es parents disparus ».

Comme il l’explique dans l’ouvrage, il a eu des « conversations » avec son père et sa mère, par l’intermédiaire de Jean Testanière. « Lors de ces conversations, je l’interrompais en lui disant : Jean, tu te rends compte que t’es en train de me parler de ma mère que tu ne connais pas, tu en parles comme si tu avais été son meilleur ami ? », écrit-il.

La science s’intéresse

Gérard Darmon ajoute que Jean Testanière lui a « donné des preuves sur la vie d’après ». Le comédien est « convaincu que la mort n’est pas la fin de la vie », et peu importent les « sceptiques ».

Si la science n’a toujours pas prouvé l’existence , elle ne prend cependant pas le sujet à la légère. Des chercheurs se penchent régulièrement sur le sujet, notamment pour tenter de mieux comprendre le fonctionnement du cerveau lors d’expériences de mort imminente (). L’année dernière, le European Resuscitation Council a ainsi découvert que le cerveau reste actif quelques heures après que le cœur cesse de battre.

« Des patients cliniquement morts affichaient encore une activité électrique cérébrale intense. Nous avons ainsi observé des pics d’activité comparables à ceux liés à la lecture d’un livre ou à un moment de concentration, par exemple », avait déclaré à Sam Parnia, chercheur et médecin spécialisé en soins intensifs.

L’étude regroupait des professionnels de santé de 25 hôpitaux situés aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Bulgarie et a porté sur 567 personnes victimes d’un arrêt du cœur. 53 ont été réanimées et ont témoigné de leur expérience.