Le trublion du PAF ne sera pas resté longtemps au : de , l’humoriste intègre pour y animer une nouvelle émission dominicale, où une « plus grande marge de manœuvre » lui est promise, a appris lundi l’.

« Fidèle à son esprit libre, son impertinence et son indépendance, Radio Nova, qui a toujours donné le micro à des , accueille cette saison Guillaume Meurice, Juliette Arnaud, Aymeric Lompret () et Pierre-Emmanuel Barré », a annoncé la station dans un communiqué.

Un copié-collé du Grand dimanche soir ?

Chaque dimanche à partir du 8 septembre, Guillaume Meurice et ses chroniqueurs animeront donc, de 18 à 20 heures, et en public, La Dernière, dans laquelle ils livreront une « analyse » de l’actualité…

Soit à la même tranche horaire et suivant le même concept que l’émission à laquelle participait précédemment l’humoriste, au positionnement très à gauche, sur les ondes du service public.

Celle-ci, Le Grand Dimanche soir, n’a d’ailleurs . Et sa « cheffe d’orchestre », la populaire , a retrouvé la matinale de France Inter pour un billet quotidien.

Licencié pour « faute grave »

Pour rappel, Guillaume Meurice avait été licencié pour « faute grave » par , une sanction qu’il compte . Ce départ contraint avait provoqué un important malaise en interne.

La présidente du groupe public, , avait cependant affirmé que « ni la liberté d’expression, ni l’humour, n’ont jamais été menacés à Radio France ». Elle avait accusé Meurice de « déloyauté répétée » après qu’il eut réitéré ses propos polémiques (tenus une première fois fin octobre 2023) sur le .

Il l’avait comparé à une « sorte de mais sans prépuce », ce qui avait déclenché des accusations d’ et une plainte, finalement classée sans suite. Cela avait aussi valu à Radio France une mise en garde de l’, le régulateur de l’audiovisuel.

Un Meurice revanchard… avec le sourire

Dans une « lettre à France Inter » publiée sur le , Guillaume Meurice avait jugé que son licenciement était une « victoire idéologique » pour « l’ », peu avant les élections où le se présentait initialement en position de force.

« Comme on a compris que la , c’était surtout un joli concept, on s’est dit que c’était mieux d’imaginer chaque émission comme si c’était la dernière », a donc expliqué l’humoriste – qui faisait référence au titre de sa nouvelle émission – dans le communiqué de Radio Nova.