logo

Var : « Il n’y a pas marqué Nasa »… L’improbable succès des tee-shirts de vendeurs de beignets sur les plagesSportuneBébés et MamansMinutes Maison Var : « Il n’y a pas marqué Nasa »… L’improbable succès des tee-shirts de vendeurs de beignets sur les plagesSportuneBébés et MamansMinutes Maison

Var : « Il n’y a pas marqué Nasa »… L’improbable succès des tee-shirts de vendeurs de beignets sur les plagesSportuneBébés et MamansMinutes Maison

Alexandre Vella 28 Aug 2024,00:40

On connaissait le « chouchou, beignets, à la pomme, au chocolat ! » des vendeurs ambulants de . Voilà aujourd’hui le succès des tee-shirts portés par ces vendeurs. Car si l’on peut se régaler d’une douceur en se gardant de la laisser prendre le sable, c’est sur les tee-shirts portés par un des employés de la marque Maxxi Beignets qu’a flashé , entraînant dans son coup de cœur plusieurs centaines de ses 30.000 abonnés, comme l’a repéré .

Un succès pour des tee-shirts tendance néo-kitch, pourrait-on dire, que Tristan Auffray, 44 ans, le propriétaire de Maxxi Beignets n’avait pas vu venir. 20 Minutes lui a posé quelques questions.

Vous nous racontez un peu l’histoire de ce tee-shirt pour commencer ?

Et bien, j’ai créé l’entreprise en 2011, et jusqu’en 2016 on s’appelait Ice and coffeezz. Là, on a pris le nom de Maxxi Beignets en gardant en iconographie le palmier de Ice and coffeez et en ajoutant le « I love Maxxi beignets », façon New York. Et en 2016, on a fait évoluer la typo par un infographiste. Mais nos tee-shirts étaient jaune fluo. Et il y a deux ans, les nageurs sauveteurs sont arrivés aussi avec des tee-shirts fluo, et donc, on a changé pour un rose flashy, voilà.

Pourquoi pensez-vous que ce tee-shirt a plu ?

Je pense qu’il y a un look rétro, dont je n’avais absolument pas conscience lorsque l’infographiste nous l’a présenté, qui a plu. Le fait aussi que, finalement, porter un uniforme de vendeur de beignets, un métier, a joué. Parce que ce n’est pas un tee-shirt « Nasa », et donc, ce côté décalé a pu plaire aussi, je crois.

Et donc, vous avez beaucoup de commandes de tee-shirts ?

Il y a eu une première poussée, avec environ 250 demandes, d’autres ont suivi. Je suis en train de passer une commande de 1.000 tee-shirts. Mais à la base, je vends des beignets, et les tee-shirts, ce n’est pas du tout mon métier. On n’a même pas de site Internet. Alors, on en a en cours de réalisation et on va intégrer une fonction « shop ». Aussi, quand on nous en demande sur la plage, ce qui arrive maintenant, on a en toujours quelques-uns, au cas où.

C’est comment sinon le business du beignet ?

Ce n’est pas tous les jours simple. On travaille sur une vingtaine de communes dans le Var. L’été nous avons environ 100 employés. A la base, je suis de Montpellier, mais là-bas le secteur des plages Carnon, Palavas, La Grande-Motte est déjà bien fourni. Alors je suis venu dans le Var. Et plusieurs communes interdisent la vente ambulante, ou prennent des arrêtés restrictifs selon les changements politiques ou parfois de commerçants des environs. Donc tout ça nous a forcés à développer une appli où les gens passent commande et, dans ces communes-là, on fait une activité de livraison.

Bon, depuis 2011, on a eu plusieurs affaires au tribunal pour des recours contre des arrêtés municipaux ou des assignations pour vente à la sauvette. Il y a quand même beaucoup de communes avec lesquelles ça se passe très bien. Et là, avec ces tee-shirts, c’est du positif, donc ça fait plaisir. Maintenant, s’il faut aller à la fashion week, on est prêts (rires).

Disclaimer: The copyright of this article belongs to the original author. Reposting this article is solely for the purpose of information dissemination and does not constitute any investment advice. If there is any infringement, please contact us immediately. We will make corrections or deletions as necessary. Thank you.