marchait seul quand Jean-Jacques Goldman est venu lui tendre la main. Le musicien de 53 ans a révélé comment son mentor l’a sorti d’une période « un peu compliquée ».

Invité dans l’émission « Le monde d’Élodie » sur France Inter ce mercredi 28 août, Calogero est revenu sur la création de son cinquième album studio L’Embellie, sorti en 2009, qui s’est déroulée alors que le bassiste vivait une période difficile.

« C’est un album où je sors d’une période un peu compliquée », a-t-il commencé avant d’ajouter : « Typiquement, je l’ai appelé L’Embellie, alors que ce n’était pas du tout l’embellie dans ma tête, mais c’était une force de persuasion. J’avais envie de m’en convaincre et ça me l’a amené l’embellie, finalement. »

Le chanteur avoue désormais qu’il apprécie ce disque avec le temps, surtout car lui a proposé son aide pour le terminer. Calogero confie que l’interprète du titre Envole-moi lui a permis de finaliser le morceau C’est dit qu’il considère être comme la « locomotive de l’album ».

Aide précieuse

Calogero a expliqué qu’ils ont commencé à s’échanger des e-mails et que c’est là que le chanteur de 72 ans lui a indiqué que quelque chose d’important manquait à son morceau.

« Je me rappelle que pour C’est dit, mon thème était un peu sophistiqué, un peu particulier et Jean-Jacques Goldman me demandait : “Mais Calo, elle est où l’accroche ?”, et je n’en savais rien alors il me répondait : “Eh bien je la cherche l’accroche et on va la trouver.” Et finalement c’est devenu : “On n’est riche que de ses amis, c’est dit” », a-t-il raconté.

Dans un entretien datant de l’année dernière pour Paris Match, Calogero s’était montré admiratif de et de la manière dont il s’est éclipsé de la sphère publique.

« J’admire ceux qui ont réussi à partir alors qu’ils étaient au sommet, comme Jean-Jacques Goldman », avait-il confié. Le musicien avait aussi confié qu’il espérait un jour le retour de la star.