Agnès Jaoui a beau promouvoir son dernier film Ma vie, ma gueule (de Sophie Fillières), une comédie dramatique, le cœur de l’actrice n’est pas toujours à la fête ces temps-ci. Et pour cause : suite à l’en octobre dernier, deux de ses proches du côté de son père ont été tués, trois autres enlevés par le groupe terroriste, dont l’un d’eux, Ofer Kalderon, est encore retenu à ce jour.

Une histoire qui a de nouveau résonné ces derniers jours après que les dépouilles de six d’otages ont été retrouvées par l’armée israélienne dans la le week-end dernier. Interrogée mardi 3 septembre à ce sujet par , l’actrice de 59 ans a confié ne pas avoir de nouvelles de son proche. « Ce qu’on sait, c’est qu’il est probablement dans les tunnels, comme les autres otages », a-t-elle déclaré.

Un « cauchemar »

Ofer Kalderon manque en effet encore à l’appel. « Je ne pense pas que la famille aille très bien, je ne pense pas qu’il y ait un seul Israélien qui va très bien en ce moment, ni quiconque dans cette région », a-t-elle fait remarquer. Par ailleurs, Israël a été secoué hier par une grande journée de grève et des protestations réunissant des centaines de milliers d’Israéliens pour l’obtention d’un accord avec le Hamas garantissant la libération des otages encore retenus.

« Il faut du temps pour comprendre, à faire que la colère, le désespoir, se transforment en action », a reconnu Agnès Jaoui en repensant aussi au « cauchemar » enduré par sa famille et bien d’autres. « C’est une bonne chose que les gens se soient manifestés et qu’ils disent à quel point ce gouvernement est dangereux, non seulement criminel vis-à-vis des Palestiniens mais aussi des Israéliens. »

La s’était déjà exprimée à ce sujet en novembre dernier pour L, dénonçant une attaque qui souhaitait s’en prendre à « ceux qui sont pour la paix, et de semer le chaos, dans les corps et les esprits ». Elle a aussi reconnu la douleur des Palestiniens subissant le conflit, déclarant : « Les Palestiniens, eux aussi, meurent et leurs maisons sont détruites, je le sais, et j’en suis profondément meurtrie […] Pour l’instant, nous sommes tous et toutes perdants. »