Un an avant celle de JO, une cérémonie d’ouverture défrayait déjà la chronique. Celle de la Coupe du monde de rugby, au Stade de France. L’arrivée de Jean Dujardin, béret sur la tête et baguette sous le bras, dans un village à la mode des années 1950, avait été un moment fort. Pourtant, la mise en scène, les décors et certains personnages n’avaient pas convaincu du tout et

« Je n’aurais jamais pensé que ma participation à la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde de rugby déclencherait un tel déferlement de commentaires, politiques et médiatiques… […] On a voulu célébrer notre pays, notre savoir-faire et l’histoire du rugby », s’était étonné l’acteur sur ses réseaux sociaux.

« Tom Cruise, tout le monde applaudit et moi, c'est « fuck » »

Aujourd’hui encore, il campe sur ses positions. Invité de sur TMC, pour défendre sa série « Zorro » à venir, il est revenu sur ce spectacle : « Il y a eu une espèce de récupération politique absolument affreuse. On s’est retrouvé là-dedans alors que c’était totalement absurde. On était avec des bénévoles, c’était joyeux, bon enfant. »

Lorsque Yann Barthès lui rappelle sa phrase sortie en mars 2023 : « la France est un pays qui ne s’aime pas assez », il ironise « c’est sûr qu’on s’est plus aimés que pendant la Coupe du monde de rugby ». L’acteur regrette surtout la différence de traitement entre « sa » cérémonie d’ouverture et celle des Jeux de Paris : « On avait peu de moyens, on était avec des bénévoles, on a essayé de faire ça bien. Moi j’étais sur un filin à 40 mètres, y’a Tom Cruise qui descend, tout le monde applaudit et moi, c’est "fuck". Il est pas bien ce pays ou quoi ? »

Pas de quoi regretter avoir participé pour autant « Ça a été un très joli souvenir et, en plus, on a gagné ce match contre les All Black, donc c’était merveilleux, a-t-il ajouté. Je ne regrette rien et définitivement Paris n’est pas la France. » On sent bien que, comme il l’a montré à Yann Barthès, cela lui reste en travers de la gorge.