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« Je suis ton père »… Quand les répliques cultes de Dark Vador permettent d’apprendre l’anglaisSportuneBébés et MamansMinutes Maison « Je suis ton père »… Quand les répliques cultes de Dark Vador permettent d’apprendre l’anglaisSportuneBébés et MamansMinutes Maison

« Je suis ton père »… Quand les répliques cultes de Dark Vador permettent d’apprendre l’anglaisSportuneBébés et MamansMinutes Maison

Benjamin Chapon 11 Sep 2024,08:40

«Je suis ton père », « Votre manque de foi me consterne », « Excuses acceptées, capitaine Needa », « Tes pensées te trahissent » ou même « Que la Force soit avec toi »… Toutes ces répliques de Dark Vador sont , dans , par James Earl Jones, . Du moins dans la version originale…

En français, c’est Georges Aminel qui doublait. Les répliques sont d’ailleurs devenues cultes en VF chez les fans français qui ont majoritairement découvert les films dans des cinémas, qui, à l’époque, ne projetaient pas les films grand public en VO.

Pourtant, apprendre les répliques de films en version originale est une méthode éprouvée d’apprentissage des langues. Wall Street English plaide ainsi en faveur de l’apprentissage . 20 Minutes a demandé à Véronique Julien, professeure d’anglais et fan de cinéma quelles répliques cultes de Dark Vador permettent d’apprendre l’anglais.

« May the Force be with you » = Que la Force soit avec toi

« Il y a d’abord l’usage intéressant de "may" dans sa forme d’expression du souhait. Ensuite, cette formule permet de travailler sur la place du verbe dans la phrase, pas toujours aussi évidente qu’il n’y paraît. Et cela permet enfin de travailler le principe des sentences telles que "May god be with you" : Que le Seigneur soit avec vous. »

« No, I’m your father » = Non, je suis ton père

« Déjà, travailler le texte anglais permet de rappeler que cette réplique débute par une négation. Dark Vador dit à son fils qu’il n’a pas tué son père mais qu’il est son père. On peut ensuite introduire le chapitre Shakespeare… Par ailleurs, c’est intéressant de travailler la construction du nom de Darth Vader, le nom original du personnage, qui peut être perçu comme un mélange de Dark et Death d’une part, et d’une forme anglo-saxonne de Father. »

« Apology accepted, Captain Needa » = Excuses acceptées, capitaine Needa

« Cette réplique permet surtout de travailler le ton de l’ironie. La force des répliques de cinéma par rapport, par exemple, à l’apprentissage des langues avec des chansons, est la perception de l’intention dans le ton. Si on a dans l’oreille la manière de prononcer la phrase dans un contexte que l’on comprend et que l’on ressent - et c’est là le pouvoir des grands films populaires –, on va être plus enclin à retenir la formule et à savoir l’utiliser soi-même. Peut-être dans un contexte moins sombre… »

« Your lack of faith is disturbing » = Votre manque de foi me consterne

« J’aime cette phrase parce qu’elle permet un travail sur l’usage du génitif en "'s" par opposition au "of". Elle est aussi assez difficile à prononcer pour des débutants, et donc un bon exercice. Et puis on peut aussi explorer la polysémie de Disturbing qui est vraiment intéressante, avec plusieurs traductions possibles. »

« You shall not pass ! » = Vous ne passerez pas !

Oui parce qu’il n’y a pas qu’avec Star Wars et Dark Vador qu’on peut travailler l’anglais. Les grandes franchises de fantasy adaptées au cinéma, comme ici Gandalf dans Le Seigneur des anneaux, permettent de réviser ses conjugaisons, sa grammaire et son vocabulaire. « Ces films ont remplacé les chansons des Beatles dans les cours d’anglais, explique même Véronique Julien. L’apprentissage de l’usage de Shall passe mieux avec un Balrog… J’aime bien aussi "A wizard is never late, Frodo Baggins. Nor is he early. He arrives precisely when he means to." : "Un magicien n’est jamais en retard, ni en avance d’ailleurs, Frodon Sacquet. Il arrive précisément à l’heure prévue." L’usage de nor non précédé de neither mais d’une autre négation, ici never, est ardu à expliquer sans un hobbit… »

Pour finir, la professeure d’anglais explique qu’elle conclut systématiquement l’année de ses classes de 6e avec le « I’ll be back » de Terminator et celles de 3e avec une citation de Blade Runner : « Quite an experience to live in fear, isn’t it ? That’s what it is, to be a slave. » Soit : « Quelle expérience que de vivre dans la peur, n’est-ce pas ? C’est ça, être un esclave. »

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