La Commission de régulation de l’énergie (CRE) avait prévu d’augmenter une partie de la d’électricité liée à ses coûts d’acheminement en août 2024. Mais cette augmentation a été reportée à février 2025, car à cette période, les prix de l’électricité devraient baisser, ce qui devrait compenser la hausse des coûts d’acheminement.

Pourquoi cette hausse ?

Cette augmentation concerne le « tarif réseau », qui est une partie de la facture liée aux coûts d’acheminement de l’électricité. Cela représente environ 1 % de la facture totale pour ceux qui sont au « tarif bleu » d’ (le tarif réglementé). Mais cette hausse pourrait être contrebalancée par une baisse des prix de l’, permettant aux consommateurs d’économiser de l’argent.

En fait, les prix de l’électricité sur les marchés ont beaucoup augmenté entre 2021 et 2022, et même si les prix n’ont pas encore retrouvé les niveaux d’avant crise, ils sont stabilisés entre 60 et 70 euros par MWh (contre 40-50 euros avant la crise). La CRE prévoit une baisse d’au moins 10 % des tarifs réglementés en février 2025.

Quel impact pour les ménages français ?

Pour une famille avec une facture annuelle de 2.000 euros, cela pourrait représenter une économie d’environ 200 euros par an. Cette baisse inclura une augmentation du TURPE (tarif d’utilisation des réseaux d’électricité) et la réintroduction d’une appelée accise, que le gouvernement veut remettre en place.

Le a reporté cette hausse pour éviter des variations soudaines des prix (le fameux effet « yo-yo »), difficiles à comprendre pour les consommateurs. En attendant, la CRE espère que les prix resteront stables pour ne pas perturber les ménages et les petites entreprises. Il pourrait aussi y avoir des modifications dans les périodes « heures pleines » (plus chères) et « heures creuses » (moins chères), notamment en fonction des saisons et des moments où la production d’énergie solaire est la plus importante. Affaire à suivre donc.