Des années qu’elles courent après leur premier titre mais qu’elles trébuchent, la plupart du temps au stade des quarts de finale. Après la e lors des , cet été, et le départ du sélectionneur Hervé Renard, la a décidé de créer un poste « d’entraîneur mental qui soit en permanence avec la sélection », a appris ce jeudi l’AFP auprès d’une source fédérale.

La fonction sera occupée par Thomas Sammut, une référence en la matière. Il est celui qui a suivi dans sa préparation des JO de Paris, avec . Il a également travaillé aux côtés des nageurs ou Camille Lacourt, du skieur Mathieu Faivre et au sein du club de Nice. Depuis 2022, il intervenait au , là aussi avec une certaine réussite.

Sammut va quitter le club breton pour s’engager à plein temps avec les Bleues, en accord avec le nouveau sélectionneur Laurent Bonadei. Ce dernier sera également entouré de Stéphane Saillant, pour pallier les départs des deux entraîneurs adjoints, Eric Blahic et David Ducci.

La mission de Thomas Sammut est claire : faire passer aux joueuses ce cap mental nécessaire pour « casser ce plafond de verre qu’on n’a pas réussi à casser jusqu’à maintenant », a expliqué Jean-Michel Aulas, vice-président de la FFF en charge du football féminin, à l’AFP.

Premier rassemblement en octobre

L’ancien boss de est sorti très frustré des JO. « On n’avait pas d’excuse. Tout y était, on avait l’entraîneur que nous souhaitions, on avait les joueuses puisqu’on avait récupéré l’intégralité des blessés qu’on n’avait pas à la Coupe du Monde. Il se passait, en France avec les JO, quelque chose d’extraordinaire. On aurait dû faire pareil que les autres et on n’y est pas arrivé. Mais on a pu détecter l’origine de notre problème : il est mental », a appuyé JMA.

Le premier rassemblement des dans cette nouvelle organisation doit avoir lieu au mois d’octobre, pour deux matchs amicaux dont un contre la Suisse.