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Blagodariov, l’auteur de parodies racistes et antisémites en chansons, a été condamné à quatre mois de prisonSportuneBébés et MamansMinutes Maison Blagodariov, l’auteur de parodies racistes et antisémites en chansons, a été condamné à quatre mois de prisonSportuneBébés et MamansMinutes Maison

Blagodariov, l’auteur de parodies racistes et antisémites en chansons, a été condamné à quatre mois de prisonSportuneBébés et MamansMinutes Maison

Olivier Mimran 17 Sep 2024,16:40

Ses compagnons de cellule apprécieront-ils ses ? Un homme a été condamné lundi 16 septembre 2024 à quatre mois de (avec sursis) pour avoir été l’auteur de plusieurs parodies , ou de chansons et comptines françaises diffusées sur et .

« Provocation publique à la haine »

Dans sa décision, consultée par l’, le tribunal judiciaire de a estimé que l’ensemble des propos poursuivis étaient « porteurs de ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une déterminée ».

Cédric M., , 43 ans, comparaissait également devant la 17e chambre correctionnelle du pour « provocation non suivie d’effets à commettre des atteintes volontaires à la vie, injure publique et  ».

Des parodies d’un goût (extrêmement) douteux

Lors d’une précédente audience, le quadragénaire avait reconnu être l’auteur de plusieurs dizaines de de aux propos détournés, publiées sur YouTube et sur Telegram.

L’une d’elles, reprenant l’air d’une chanson de Philippe Lavil, s’intitule Ils tapent sur les Bantous, une autre, utilisant l’air de Les brunes comptent pas pour des prunes de la , met en valeur les runes, alphabet protogermanique utilisé par les , ou encore la , symboles du IIIe Reich.

« Je faisais ça dans un but humoristique »

Le tribunal a conclu que « cette valorisation des symboles d’un régime qui incarne dans l’esprit collectif le caractérise l’apologie de ce crime contre l’humanité ».

À la barre, le prévenu, titulaire d’une licence de et , avait réfuté être raciste et affirmé ne pas poursuivre un « but militant ». « Je faisais ça en fait pour m’amuser, dans un but », avait-il justifié d’une voix peu assurée.

« L’humour ici n’a pas vocation à faire rire, mais contribue au contraire à la diffusion des propos empreints de haine en dissimulant la réprobation qu’ils suscitent sous un vernis de dérision », a conclu le tribunal.

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