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Meta interdit les médias d’État russes sur ses plateformes pour éviter les « activités d’ingérence étrangère »SportuneBébés et MamansMinutes Maison Meta interdit les médias d’État russes sur ses plateformes pour éviter les « activités d’ingérence étrangère »SportuneBébés et MamansMinutes Maison

Meta interdit les médias d’État russes sur ses plateformes pour éviter les « activités d’ingérence étrangère »SportuneBébés et MamansMinutes Maison

Olivier Mimran 18 Sep 2024,00:40

Comme prudence est mère de sûreté, le , qui possède , et , a annoncé lundi interdire au principal groupe de d’Etat russe d’accéder à ses dans le monde entier, pour éviter toute « activité d’ ».

Cette interdiction intervient après que le secrétaire d’Etat américain a dénoncé vendredi les activités de déstabilisation du , auquel appartient , devenu selon lui une véritable « branche » du russe dans le monde.

Une batterie de mesures visant RT

« Après une réflexion approfondie, nous avons élargi notre action contre les médias d’Etat russes », a déclaré Meta en réponse à une demande de l’. « Rossia Segodnia, RT et d’autres entités apparentées sont désormais bannies de nos dans le monde entier en raison de leurs activités d’ingérence étrangère », a affirmé la société américaine.

Il y a une dizaine de jours, les autorités américaines avaient dévoilé une batterie de mesures visant notamment le groupe de médias russe, dont des poursuites pénales et des sanctions, pour répondre à des tentatives d’ingérence dans les élections aux , qu’elles imputent à la .

Le département d’Etat avait alors imposé des restrictions de à l’encontre de Rossia Segodnia et ses filiales.

Campagnes de déstabilisation

« Ces médias soutenus par le ne jouent pas seulement un rôle d’influence clandestine pour saper la aux Etats-Unis, mais aussi pour s’immiscer dans les affaires souveraines de pays du monde entier », a déclaré M. Blinken vendredi, citant des campagnes de déstabilisation en , , , ou encore en .

Aux Etats-Unis, RT a notamment financé une société de en ligne, implantée au Tennessee, qui a publié depuis fin 2023 près de 2.000 , visionnées plus de 16 millions de fois sur , selon un acte d’accusation du parquet américain publié début septembre.

« RT a mené des campagnes d’influence malveillantes dans des pays opposés à ses , y compris les États-Unis, dans le but de semer la discorde au niveau national et d’affaiblir ainsi l’opposition aux objectifs du gouvernement russe », affirment les procureurs.

Un « pur organe de propagande » en faveur du Kremlin

La Russie est la plus grande source d’opérations d’influence secrètes détectée par Meta sur sa plateforme depuis 2017, ses s’étant intensifiées après , selon les rapports sur les menaces publiés régulièrement par le géant des médias sociaux.

Le média public russe RT, lancé en 2005, est considéré par les Occidentaux comme un pur organe de en faveur du Kremlin. Son et ses diffusent en plusieurs langues, dont l’anglais, l’espagnol, le français, l’allemand et l’arabe.

Liens avec les renseignements

Les facultés de RT ont été étendues au début de l’année dernière, avec de nouvelles « capacités opérationnelles et des liens avec les services de renseignement russes », a indiqué le département d’État américain dans un communiqué récent. « Cette entité s’est principalement concentrée sur des opérations d’influence et de renseignement dans le entier », selon cette source.

Selon , RT a également lancé un programme de en ligne en Russie « pour fournir un soutien et de l’équipement militaire […] aux unités militaires russes en Ukraine », y compris venant de .

Ingérences électorales et achats d’armements

Le département d’État a indiqué qu’il déployait des efforts pour informer les gouvernements du monde entier de l’utilisation de RT par la Russie pour mener des activités secrètes et les encourager à prendre des mesures pour limiter « la capacité de la Russie à s’ingérer dans des étrangères et à se procurer des armes pour sa guerre contre l’Ukraine ».

depuis 2022, à la suite d’une décision d’un tribunal qui avait qualifié Meta d'«  », dans le cadre de la campagne menée par le Kremlin contre les géants occidentaux des médias sociaux.

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