L’aventure aura été brève : un an après avoir , qui a tout de même survécu à , l’agence spatiale (Jaxa) a annoncé lundi avoir mis fin à ses opérations.

Le Smart Lander for Investigating Moon () s’était posé en janvier 2024 sur le , faisant du le cinquième pays à réussir à alunir après les, l’, la et l’.

Un module aux abonnés absents

Après avoir tenté en vain de communiquer avec le module la semaine dernière, la Jaxa a annoncé sur le n’avoir reçu aucune réponse du petit engin spatial lancé en septembre 2023.

« Nous avons estimé qu’il n’y avait aucune perspective de pouvoir rétablir la communication avec le SLIM, et le 23 août vers 22h40, nous avons envoyé une commande pour arrêter (son) activité », a expliqué la Jaxa.

La « a continué à transmettre des informations sur son état et son environnement pendant une période beaucoup plus longue que prévu », s’est réjouie la JAXA, affirmant qu’au moment du lancement, « personne n’imaginait que l’opération se poursuivrait si longtemps ».

Quid des ressources en eau de la Lune ?

La mission de SLIM, qui n’était pas conçu pour résister aux nuits lunaires glaciales de deux semaines, était de mener des censées provenir de la structure interne de la Lune, le manteau lunaire, encore très mal connu.

La mission japonaise ambitionnait également de faire avancer la recherche sur les ressources en sur la Lune, une question clé alors que les Etats-Unis et la Chine comptent à terme y .

Les deux premières tentatives d’alunissage du Japon avaient mal tourné. En 2022, une sonde de la Jaxa, , embarquée à bord de la , avait connu une défaillance fatale de ses batteries peu après son éjection dans l’.

Et l’an dernier, un alunisseur de la jeune entreprise privée japonaise ispace , ayant raté l’étape cruciale de la descente en douceur.