Corée du Sud : L’appli Telegram supprime des contenus pornographiques à la demande du régulateur sud-coréenSportuneBébés et MamansMinutes Maison
Olivier Mimran 05 Sep 2024,00:40
Pour une fois, ne s’est pas fait prier longtemps : la a supprimé certains contenus pornographiques un petit jour après le lancement d’une , a rapporté mardi 3 septembre 2024 l’agence de presse sud-coréenne .
Fin août 2024, le avait affirmé que des étudiants en administraient un groupe de discussion Telegram dans lequel circulaient des « deepfakes porns » de leurs camarades féminines, une affaire qui avait fait scandale.
Des contenus porno truqués via une IA
Les « » sont des montages pornographiques générés avec l’, dans lesquels des visages d’individus sont plaqués sur des photos ou dans vidéos .
La police avait donc annoncé lundi avoir ouvert une enquête contre Telegram, accusée d'« encourager » la diffusion de tels contenus pornographiques truqués utilisant, notamment, des images de .
Contenus supprimés et excuses présentées
Après avoir assuré à l’, lundi 2 septembre 2024, qu’elle « surveillait activement sur sa les contenus nocifs, dont la illégale », la messagerie Telegram a donc annoncé avoir supprimé 25 contenus présentant un c, a rapporté mardi l’agence Yonhap.
« Telegram a également présenté ses excuses pour avoir mal communiqué sur la question et a fourni une adresse mail dédiée pour de futures communications avec le régulateur des », a ajouté Yonhap.
La est très répandue en , selon des militants qui évoquent, notamment, l’exploitation de et la publication de « » (contenu pornographique privé partagé sans consentement pour se venger).
Démêlés judiciaires
L’enquête ouverte par la police de survient après l’arrestation, le 28 août 2024, en France, du patron de Telegram, . Après quatre jours de garde à vue, le a été libéré mais il est astreint à un comprenant une interdiction de quitter le territoire français.
Selon le parquet de Paris, il est notamment pour « refus de communiquer les informations nécessaires aux interceptions autorisées par la loi » et complicité de délits et de organisés via la plateforme.