Très utile pour retrouver ses clés ou son téléphone, l’AirTag peut également servir à révéler un scandale environnemental d’ampleur. Comme le rapporte , une habitante de () s’est en effet servie de ses AirTags pour mettre en lumière l’inefficacité du système de de déchets de la ville, qui se targue d’accepter tous les types de plastique.

Un drone révèle l’ampleur du problème

Les AirTags, placés discrètement dans des , ont permis d’établir que ces derniers étaient envoyés à une entreprise dénommée Wright Waste Management, située dans le comté voisin de Harris. Une société plus que controversée, puisqu’il s’est avéré qu’elle ne disposait pas des autorisations nécessaires pour traiter les déchets plastiques et qu’elle avait échoué à trois contrôles de sécurité incendie.

En poursuivant son investigation, avec l’aide du directeur de la gestion des déchets solides de Houston, elle est parvenue à filmer le site avec un drone et à obtenir des images aériennes. C’est ainsi qu’elle a découvert que l’entreprise stockait 250 tonnes de à travers de vastes amas, atteignant jusqu’à trois mètres de hauteur.

Une nouvelle usine qui ne rassure pas

La ville de Houston attend la mise en service d’une nouvelle usine de tri, Cyclix, qui a promis de traiter ces déchets plastiques et de les transformer en granulés recyclables. Toutefois, seule une petite portion de ces granulés sera convertie en nouveau plastique ; la majorité sera fondue et utilisée comme carburant, ce qui pourrait accroître les émissions de . Pour plusieurs spécialistes, ce type de procédé est loin de répondre aux exigences environnementales.

Ce n’est pas la première fois que les AirTags ont aidé les citoyens à obtenir justice. Récemment, .