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DJI Neo : À moins de 200 euros, l’étonnant drone à selfies 100 % autonome décolle !SportuneBébés et MamansMinutes Maison DJI Neo : À moins de 200 euros, l’étonnant drone à selfies 100 % autonome décolle !SportuneBébés et MamansMinutes Maison

DJI Neo : À moins de 200 euros, l’étonnant drone à selfies 100 % autonome décolle !SportuneBébés et MamansMinutes Maison

Christophe Séfrin 06 Sep 2024,00:40

Remisée sur les étagères de l’oubli, la perche à selfies ; abandonnée au fond du placard la gimball ! Pour se photographier et se filmer dans des décors de rêve, mais surtout réaliser époustouflantes sans se prendre la tête, place au DJI Neo ! Dévoilé en pré-ouverture du salon de l’électronique IFA de Berlin (du 6 au 10 septembre 2024), le nouveau drone de a tout de la caméra selfie volante. 20 Minutes a déjà pu le prendre en main.

135 grammes qui tiennent dans la poche

Ce type d’appareil n’est pas nouveau. Il y a deux ans déjà, la petite (pour ne citer qu’elle), avait déjà fait le buzz sur les réseaux. Que DJI, le numéro un des drones de loisirs, propose avec Neo son propre drone selfie est un événement. On sait que l’on va pouvoir compter sur le savoir-faire technique et logiciel du fabricant, qui a largement fait ses preuves.

Jusque-là réservées aux DJI Mini 4 Pro, Mini 2 SE, voire au DJI Air 3 à vocation plus experte, les fonctions selfie du petit Neo sont, elles, accessibles à tous. Et partout. Ne pesant que 135 grammes, le quadricoptère est exempté de la plupart des réglementations sur les drones dans de nombreuses des régions du monde. Et il peut aussi se piloter sans smartphone, ni radiocommande. Bref, on peut l’avoir tout le temps sur soi et le dégainer lorsque désiré.

La main, piste de décollage

Pour cela, DJI a conçu un appareil qui tient dans le creux de la main. Celle-ci lui servira de « piste » de décollage et d’atterrissage ! Aucune crainte ici de se blesser, les quatre rotors sont parfaitement protégés.

Le drone Neo de DJI décolle et atterrit dans la main de son utilisateur. - Christophe Séfrin/20 Minutes

Six fonctions automatiques (appelées QuickShots) sont embarquées par défaut, à choisir sur un petit bouton. Puis Neo se débrouille seul.

Des vidéos sur pilote automatique

Y a-t-il un pilote dans l’avion? Oui, et il est automatique ! A l’aide du mode Suivi, Neo ne vous lâche pas d’une semelle, et vous suit dans vos déplacements. Avec Dronie, sa caméra vous fait face et effectue un vol vers l’arrière en s’éloignant de 2 à 10 m (distance paramétrable). Grâce à Cercle, le drone tourne autour de vous en continu à une distance de 2 à 20 mètres.

Le bien nommé mode Fusée laisse pour sa part le drone monter à votre verticale, objectif braqué sur vous, à une hauteur de 4 à 10 mètres, avant qu’il redescende. Avec Spotlight, Neo fait du sur place mais ne cesse de vous fixer. Et avec Direction Talk, enfin, place à un suivi de sujet personnalisé (spirale, boomerang, Direction Talk). Pas mal ! Attention, pour chaque mode, le choix entre prises de photos ou de vidéos doit préalablement être paramétré dans l’application DJI Fly.

Stupeur, sans tremblement

Tournées au choix en 4K à 30 images par seconde ou Full HD (à 30, 50 ou 60 i/s), ou shootées en 12 mégapixels pour les photos, les images de Neo (uniquement au format Paysage) sont assez stupéfiantes pour un appareil d’un aussi petit gabarit. Fluides, sans à-coups dans le suivi de leur sujet, elles bénéficient également d’une bonne stabilisation. Mais ne sont tournées que sur un axe vertical.

Enregistrées dans la mémoire interne de l’appareil, de 22 Go (soit de 40 à 55 minutes selon la résolution choisie), les images peuvent être téléchargées dans la mémoire d’un smartphone ou directement partagées via l’application DJI Fly. Elles peuvent être montées, aussi, avec tout plein d’effets générés automatiquement pour donner plus de punch et de style à vos images. L’application permet enfin de partager directement vos clips sur . Lesquels clips s’avèrent, comme on l’imaginait, très instagrammables!

Sans détection d’obstacle, gare à la casse

Attention, aussi belles soient les images tournées, aussi médiocre sera le son. Tournant des images muettes, Neo nécessite de recourir au micro de son smartphone pour toute captation audio. Ceci étant, on préfère généralement accompagner des images filmées par un drone plutôt avec de la musique ou une voix off qu’un son direct…

Le mode Suivi du DJI Neo, très pertinent pour se filmer durant une activité sportive. - DJI

Autre écueil : Neo n’intègre pas de détection d’obstacle. Il est donc recommandé d’être très vigilant lors de son utilisation. D’abord, pour ne blesser personne malencontreusement, et puis pour ne pas endommager l’appareil. Durant nos tests, nous nous sommes fait piéger en lançant le mode Dronie : nous filmant en reculant, Neo est allé s’empêtrer les hélices dans les branches d’un arbuste. Plus de peur que de mal. Reste qu’il est préférable de bénéficier d’un champ libre de 5 mètres environ autour de soi pour voler/filmer tranquille.

Un drone évolutif

L’utilisation de Neo, qui séduira les vlogueurs et les béotiens par sa simplicité, ne se limite pas à aux quelques modes automatisés décrits plus haut et qu’un seul bouton suffit à activer. S’il est aussi possible de lancer et d’interrompre chaque QuickShot à l’aide de l’application DJI Fly, on peut, pareillement, prendre le contrôle total du quadricoptère à l’aide de deux joysticks virtuels sur l’écran du smartphone. Cela permettra au drone de s’éloigner jusqu’à 5 km, et de s’affranchir de l’obligatoire suivi de sujet des Quickshots. Pratique, mais pas ergonomique, cependant.

D’où la quasi nécessité de bénéficier d’une vraie radiocommande pour évoluer. Evidemment, DJI y a pensé. Le fabricant propose ainsi deux formules, au choix : Neo, vendu seul à 199 euros avec une batterie ; Neo, vendu avec radiocommande RC-N3 et trois batteries (349 euros). Le controler, sur lequel vient se loger le smartphone pour faire office d’écran de contrôle ouvre dès lors le champ des possibles pour un pilotage plus classique… et aventureux (jusqu’à 10 km). Il est même possible de greffer à Neo les Goggles 3, le casque de vue FPV du fabricant (vendu la bagatelle de 659 euros).

Le prix du petit drone Neo de DJI le rend particulièrement accessible. - DJI

A moins de 200 euros, le petit Neo est un produit malin de la part de DJI, un véritable cheval de Troie pour faire entrer le public dans son univers. Si l’appareil peut faire figure de jouet techno prétendant à une place au pied du sapin pour les prochaines fêtes, nos essais témoignent, au contraire, qu’il est déjà bien abouti. Ce qui n’exclut pas de se le faire offrir. Eclate assurée !


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