A compter de janvier 2025, l’autorité régionale des mettra en place un tarif unique pour les trajets en métro, train ou RER dans la , avec un billet fixé à 2,50 euros. Cette décision, vise à simplifier les tarifs pour les 4 millions d’usagers occasionnels qui achètent des billets à l’unité et à rendre le réseau de transport plus lisible.

Ce nouveau affectera différemment les usagers selon leurs trajets. Dans , le ticket coûtera plus cher, passant de 2,15 euros à 2,50 euros, et le carnet de dix tickets, vendu aujourd’hui à 1,73 euro par ticket, disparaîtra complètement. Cependant, pour les trajets en dehors de Paris, où les tickets OD (Origine-Destination) sont vendus entre 3,20 et 5 euros, cette réforme fera baisser les coûts.

Une réforme autofinancée ?

« L’objectif, c’est d’aller jusqu’au bout de la logique du passe Navigo unique. Cette fois pour les voyageurs occasionnels avec le même principe : un même prix de transport pour tous les Franciliens, qu’ils habitent en grande couronne ou à Paris », a justifié , la présidente d’IDFM. Elle a aussi affirmé que cette réforme serait autofinancée, bien que théoriquement elle représente un coût annuel de 30 millions d’euros de recettes perdues si les comportements des usagers ne changent pas.

Valérie Pécresse s’attend toutefois à ce que cette réforme engendre une augmentation de la fréquentation des transports de 1 à 2 %, tout en annonçant une intensification de la lutte contre la fraude. Elle a également défendu le prix de 2,50 euros comme étant « socialement et économiquement acceptable, alors que le prix théorique d’équilibre serait à 2,80 euros ».

Bonne nouvelle et critique

Cette réforme, bien accueillie comme une « bonne nouvelle » par certains, suscite évidemment des critiques, notamment de la part de l’opposition de gauche. Dans un communiqué, l’opposition exprime ses doutes concernant l’autofinancement promis et souligne que « l’augmentation du prix du ticket pour emprunter le métro générera d’importantes recettes et quelques déceptions ».

Présidente du groupe de la gauche communiste, écologiste et citoyenne, Céline Malaisé a regretté que cette annonce soit faite « sans débat, ni information préalable, ni vote du conseil d’administration d’Ile-de-France Mobilités ».