Parfois, la bonne parole vient aussi des réseaux sociaux. Sur Facebook, quelques fausses affirmations en matière de Sécurité routière, avant de les débunker.

Le débat portait sur la position du bébé de la voiture. Et sur la remise en cause du siège bébé tourné dos à la route. « Ils doivent être mal à l’aise », « leurs jambes vont se casser dans un accident de voiture ».

Obligatoire d’être dos à la route jusqu’à 15 mois

Ces affirmations sont fausses et contraires aux recommandations du code de la route. Comme le détaille la Sécurité routière sur son site, « la norme R129 renforce la sécurité des enfants en voiture en imposant le système de fixation Isofix, en classant les sièges selon la taille de l’enfant, et non plus son poids. »

Cette réglementation allonge également à 15 mois l’âge obligatoire d’installation du bébé dos à la route. Auparavant, comme l’indique l’UFC Que choisir, le règlement imposait cette obligation de l’enfant. Ce qui pouvait être atteint au bout de six mois.

Sous la publication, d’autres internautes insistent : contrairement aux recommandations, ils persistent à placer leurs enfants face à leur route pour différentes raisons (peur des conséquences de l’accident, surveillance, etc...).

Sauf que voyager dos à la route réduit sensiblement le nombre d’accidents. Selon Securange, un blog spécialisé indépendant qui se fonde sur des données de constructeurs, un enfant dos à la route n’aurait que en cas d’accident à 50 km/h, contre 40 % pour un enfant face à la route.

Ce type d’installation est utilisé en Suède depuis les années 1970. Pour rappel, selon les chiffres dévoilés par , 17 % de l’ensemble des accidents corporels ont impliqué un enfant ou un adolescent en 2016. Au total, 204 ont été tués : 111 étaient passagers, 52 conduisaient un véhicule et 41 étaient piétons.