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Violences policières : Des images prises dans un commissariat trahissent la brutalité de deux agents contre un hommeSportuneBébés et MamansMinutes Maison Violences policières : Des images prises dans un commissariat trahissent la brutalité de deux agents contre un hommeSportuneBébés et MamansMinutes Maison

Violences policières : Des images prises dans un commissariat trahissent la brutalité de deux agents contre un hommeSportuneBébés et MamansMinutes Maison

Gilles Durand 20 Sep 2024,08:40

L’affaire risque de relancer le débat sur les . , ce jeudi, des images de brutalités commises dans le commissariat parisien des Ve et VIe arrondissements envers un homme de 42 ans, placé en pour un outrage. On y voit notamment deux policiers frapper à plusieurs reprises le gardé à vue, sans que ce dernier ne se montre agressif.

Le 24 juillet alors que la préparation des JO bat son plein, le quadragénaire de nationalité péruvienne est embarqué lors d’un contrôle de police. Il est et soupçonné d’avoir répondu à un gendarme (mobilisé pour les JO) qui lui demandait d’écarter les jambes : « C’est ta mère qui écarte les jambes et que je baise, fils de pute. »

Fracture de l’avant-bras

Sur les vidéos enregistrées par la caméra du commissariat, l’homme est d’abord victime d’une clé de bras et d’un coup au visage lors de la première fouille, provoquant le rire de quelques collègues. Par la suite, il subira un coup de poing avec une clé qui lui ouvrira l’arcade sourcilière et d’autres coups causant une fracture de l’avant-bras et des hématomes.

Interrogée par le journal, la victime affirme avoir écrit « aidez-moi » sur un mur avec son sang dans la cellule de garde à vue. « Je voulais qu’on sache que j’ai appelé à l’aide avant de mourir », explique-t-il. Ses blessures ont été constatées et évaluées à trente jours d’incapacité totale de travail (ITT) lors d’une visite à l’hôpital.

L’homme décide de porter plainte le lendemain. A la demande du procureur de Paris, une enquête est ouverte , la police des polices. La procédure permet alors de découvrir que des agents de police ont menti pour couvrir leurs collègues mis en cause.

Enquête administrative en cours

Ces deux policiers doivent être jugés le 29 octobre pour violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique, comme l’avait révélé France Info, en août. Interrogé par l’IGPN, l’un des deux justifie ses actes en racontant : « Je travaille la nuit, j’ai l’habitude des gens alcoolisés, je sais qu’on peut leur parler pendant des heures, ils ne feront pas ce qu’on leur demande. »

Selon la préfecture de police de Paris, une enquête administrative est en cours. De son côté, le quadragénaire a été condamné pour l’outrage à 250 euros d’amende.

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