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Rentrée scolaire 2024 : Zéro téléphone, deux nouveaux programmes… Le point sur la rentrée en sept chiffresSportuneBébés et MamansMinutes Maison Rentrée scolaire 2024 : Zéro téléphone, deux nouveaux programmes… Le point sur la rentrée en sept chiffresSportuneBébés et MamansMinutes Maison

Rentrée scolaire 2024 : Zéro téléphone, deux nouveaux programmes… Le point sur la rentrée en sept chiffresSportuneBébés et MamansMinutes Maison

admin 28 Aug 2024,00:41

C’était sa grande conférence de presse. Celle d’une ministre de qui déroule ses plans pour la au « contexte inédit ». Ce mardi matin, Nicole Belloubet a promis que, t, la rentrée était « prête », fruit d’un « travail collectif, sur la durée, dans un temps long ». « Les affaires courantes ne sont ni un temps suspendu ni un temps mort, c’est un temps d’action car l’école n’attend pas. Les sonneries des classes ne se calent pas sur celles du palais Bourbon », a encore asséné . Retour sur une

0 téléphone portable

Nicole Belloubet a évoqué l’instauration d’une « pause numérique » à l’école et au collège. Cette expérimentation de dès cette rentrée. « L’expérimentation de cette pause numérique commence dès cette rentrée 2024 dans près de 200 collèges et la généralisation de cette pause numérique devrait pouvoir intervenir dès le mois de janvier 2025 », a fait savoir Nicole Belloubet.

Concrètement, les élèves devraient déposer leur smartphone dans un casier en arrivant dans l’établissement, avait déjà expliqué la ministre au . Nicole Belloubet a assuré avoir pris cette décision à la suite de la remise d’un rapport d’experts « sur l’impact de l’exposition des jeunes aux écrans », à la demande d’, le 30 avril dernier.

700 millions d’économies supplémentaires

Le budget de l’Education nationale est le premier budget de l’Etat et Nicole Belloubet a demandé qu’il soit « a minima sanctuarisé ». « Les plafonds qui ont été adressés à notre ministère nous contraindraient à une particulière rigueur budgétaire, notamment quand on connaît l’incidence d’un certain nombre de mesures. […] Ce budget qui, à cet instant ne répond pas, de mon point de vue, à l’ensemble de nos besoins, n’est pas encore abouti », a lancé la ministre démissionnaire ce mardi matin.

Gabriel Attal a transmis la semaine dernière aux ministères les « lettres plafonds » d’un projet de budget 2025 dont il propose l’exacte reconduction du total des crédits, à charge pour son successeur d’y mettre sa patte politique. En février dernier, avait demandé environ 700 millions d’économies supplémentaires à l’Education nationale par rapport au budget voté pour 2024 qui s’élevait à un total de 63,6 milliards d’euros.

90 établissements qui expérimentent l’uniforme

Nicole Belloubet a assuré, ce matin, que « 90 établissements » qui . « Cette expérimentation aura bien lieu », a-t-elle promis. Au départ, l’expérimentation avait fixé le nombre de 100 établissements.

2 nouveaux programmes

Les programmes « de français et maths des cycles un et deux ont été réécrits pour être plus clairs, détaillés et lisibles ». Ces deux nouveaux programmes « pourront être publiés dès la fin de la période des affaires courantes » et « entreront en vigueur lors de la rentrée 2025 pour que les professeurs puissent les étudier tout au long de l’année scolaire », a détaillé la ministre. Une réforme semble, par ailleurs, être ajournée, celles des nouveaux programmes prévus pour l’école primaire.

2 fois des groupes de niveau

Les groupes de niveau en 6e et 5e au collège, mesure controversée du gouvernement démissionnaire, seront mis en place « avec souplesse et pragmatisme », a encore déclaré Nicole Belloubet. « J’ai souhaité que cette réforme soit mise en œuvre. Mais j’ai souhaité aussi qu’elle le soit avec pragmatisme et souplesse. Aux établissements et aux équipes d’agir pour atteindre les objectifs de la réforme », a ajouté la ministre démissionnaire.

Annoncés par alors ministre de l’Education nationale mais vilipendés par une bonne partie du monde éducatif, les groupes de niveau rebaptisés « groupes de besoins » par Nicole Belloubet, ont pour objectif de faire « progresser tous les élèves dans la maîtrise des savoirs fondamentaux en prenant mieux en compte leur diversité », a avancé la ministre.

1 nouvelle version du brevet

Nicole Belloubet a également clarifié le flou sur l’avenir du brevet, qui évolue dans une nouvelle version dès l’année scolaire 2024/2025. « Les nouvelles modalités d’évaluation de la session 2025 du brevet concernent le passage de 50/50 à 40/60 pour augmenter la part donnée aux épreuves de fin d’année, la prise en compte de toutes les disciplines de 3e pour les 40 % de continu et la mise en place des commissions d’harmonisation académiques », a expliqué la ministre.

Elle a aussi précisé que l’obtention du brevet ne sera probablement pas obligatoire pour le passage en classe de seconde. En raison du contexte politique, « ces textes sur les nouvelles modalités d’évaluation » ont dû toutefois « être reportés ». « Dès la fin de cette période, nous devrions pouvoir en assurer la publication pour qu’ils puissent entrer en vigueur pour le brevet 2025 », a promis la .

3 syndicats appellent à la grève

Avant même la rentrée, trois syndicats enseignants ont appelé à la pour dénoncer la généralisation des évaluations dans les classes allant du CP au CM2. Les syndicats FSU-Snuipp, CGT éducation et Sud éducation appellent notamment les professeurs des écoles à ne pas faire passer ces évaluations qui démarrent une semaine après la rentrée, le 10 septembre, « pour faire blocage ».

« On n’a pas besoin de ces évaluations pour connaître le niveau de nos élèves, les enseignants sont en capacité eux-mêmes de travailler ces évaluations », a expliqué Guislaine David, secrétaire générale de la FSU-Snuipp, premier syndicat du primaire (maternelle et élémentaire), lors d’une conférence de presse. Ces évaluations « n’ont pas d’effet sur la réussite des élèves et elles ne concernent pas tous les champs de l’éducation car elles sont très centrées sur le français, les maths, et en lecture, on évalue la fluence et pas la compréhension », a ajouté Guislaine David, regrettant « qu’on retire la liberté pédagogique aux enseignants ». Selon le syndicat, ces tests sont « source de stress » pour les enseignants, les élèves et les familles.

Avec cette journée de grève, les syndicats souhaitent aussi dénoncer les conditions de travail dans les écoles, notamment les effectifs dans les classes plus élevés que la moyenne européenne ou le manque d’attractivité du métier d’enseignant.

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