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Rentrée scolaire 2024 : « 170 heures de formation » en moins pour les lycéens en bac pro, dénonce un syndicatSportuneBébés et MamansMinutes Maison Rentrée scolaire 2024 : « 170 heures de formation » en moins pour les lycéens en bac pro, dénonce un syndicatSportuneBébés et MamansMinutes Maison

Rentrée scolaire 2024 : « 170 heures de formation » en moins pour les lycéens en bac pro, dénonce un syndicatSportuneBébés et MamansMinutes Maison

admin 29 Aug 2024,00:41

L’entrée en vigueur en septembre d’un volet de la réforme du aboutira à « 170 heures de cours en moins » sur les trois ans de formation pour un élève, a dénoncé mercredi le syndicat enseignant Snuep-FSU. « On subit une rentrée où on offre moins à celles et ceux qui ont le plus besoin d’école », a regretté Axel Benoist, cosecrétaire général du syndicat lors d’une conférence de presse à Paris.

est dénoncée de longue date par l’organisation, qui pointe une place toujours plus importante du travail en entreprise au détriment de la formation des élèves. A partir de cette rentrée, il y aura « 170 heures de cours en moins pour les élèves qui vont rentrer en bac professionnel pour se former », par rapport aux lycéens des années précédentes, a affirmé Axel Benoist. Ce calcul est basé sur une baisse hebdomadaire de deux heures de cours en classe de seconde et de première, en lien avec l’introduction d’un « parcours différencié » sur les six dernières semaines de la classe de terminale.

Cette modalité de la réforme du lycée professionnel, promesse de campagne d’Emmanuel Macron en 2022, devait entrer en vigueur à la rentrée 2023 avant d’être repoussée. Pour les élèves concernés, le « parcours différencié » à la fin de la terminale consiste à choisir entre un « parcours de préparation à l’insertion professionnelle » et un « parcours de préparation à la poursuite d’études supérieures ».

Faire évoluer les formations selon les débouchés

Le Snuep-FSU dénonce le « principe de tri des élèves qui vient renforcer les inégalités face à l’examen ». Selon le syndicat, les élèves qui s’orienteraient vers le parcours d’insertion professionnelle, consistant en un stage, verraient donc leur formation amputée de 170 heures de cours nécessaires à la préparation du diplôme de sortie, qui reste « le premier rempart, encore et toujours, contre le chômage ».

S’agissant du parcours de préparation à la poursuite d’études, il ne s’agit pas seulement de cours mais aussi de temps consacré au « travail personnel » et à « l’immersion en entreprise », regrette Axel Benoist. Le syndicat a par ailleurs pointé un manque de données sur la refonte de la carte des formations amorcée depuis la rentrée 2023 par le ministère de l’Education, avec pour but de faire évoluer les formations proposées en lycée professionnel selon les débouchés de chaque bassin d’emploi.

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