logo

Unicef : « Inadmissible »… Plus de 2.000 enfants dorment dans la rue en FranceSportuneBébés et MamansMinutes Maison Unicef : « Inadmissible »… Plus de 2.000 enfants dorment dans la rue en FranceSportuneBébés et MamansMinutes Maison

Unicef : « Inadmissible »… Plus de 2.000 enfants dorment dans la rue en FranceSportuneBébés et MamansMinutes Maison

admin 29 Aug 2024,16:40

C’est une statistique particulièrement dramatique qui sonne l’alerte sur l’extrême en France. Plus de 2.000 enfants sont contraints de dormir à la rue, selon France et la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) qui s’inquiètent ce jeudi sur les conséquences « désastreuses » d’une enfance sans toit.

« C’est inadmissible, on ne peut pas accepter qu’une société traite ses enfants de cette manière », s’indigne la représentante de l’agence onusienne dans l’Hexagone, Adeline Hazan, dénonçant une « violation flagrante des principes de la Convention internationale des  » ratifiée par la France. « On est très, très inquiets de voir que, loin de s’améliorer, la situation empire d’année en année, c’est une tragédie quand on connaît les conséquences désastreuses tant en termes de santé mentale que d’éducation ».

L’Unicef dénonce des politiques « de court terme »

Selon les données du baromètre, au moins 2.043 enfants - dont 467 âgés de moins de 3 ans - sont restés dans la nuit du 19 au 20 août sans solution d’hébergement à la suite de la demande de leur famille au 115, le numéro d’urgence pour les personnes sans abri. C’est moins que les 3.000 enfants qui avaient été recensés en octobre 2023 mais c’est un chiffre inédit en cette période de rentrée, en hausse de 3 % par rapport à août 2023, de 27 % par rapport à 2022 et de 120 % par rapport à 2020.

Cette hausse « illustre un échec systématique des politiques de l’hébergement et du logement », selon les deux organisations qui épinglent des politiques « de court terme » et « des orientations délétères », de la « loi antisquat à la baisse des APL », en passant par le « détricotage de la loi SRU », qui impose aux villes des quotas de logements sociaux. « Alarmant », le chiffre de 2.000 est de surcroît largement sous-évalué, insistent Unicef France et la FAS - le baromètre ne prenant en effet pas en compte ceux qui ont renoncé à appeler le 115, les enfants vivant dans des bidonvilles ou en squats ou encore les mineurs non accompagnés.

Des adolescents exposés à la prostitution

Loin d’être nouvelle, la situation des enfants à la rue en France a franchi un nouveau cap cet été à Lyon où plusieurs femmes se sont retrouvées sans toit avec leur nouveau-né. Le gouvernement, rappelle le président de la FAS Pascal Brice, avait pourtant pris un engagement en 2022 - celui de faire en sorte qu’il n’y ait plus d’enfant à la rue - « engagement que nous attendons toujours ».

Le temps presse pourtant pour changer cette situation. « A partir du moment où on n’a pas de logement, on ne peut pas aller à l’école dans de bonnes conditions, on ne peut pas se soigner dans de bonnes conditions. Le développement de l’enfant n’en sort pas indemne », explique Adeline Hazan. Et « quant aux adolescents, ils sont eux exposés à des risques de trafic, de prostitution quand ils vivent à la rue ».

Disclaimer: The copyright of this article belongs to the original author. Reposting this article is solely for the purpose of information dissemination and does not constitute any investment advice. If there is any infringement, please contact us immediately. We will make corrections or deletions as necessary. Thank you.