Elles sont une des  : les classes de « prépa-seconde », annoncées par en décembre et décriées par certains syndicats. A la différence des classes prépas traditionnelles, qui relèvent de l’enseignement supérieur, celles-ci constitueront une passerelle entre la troisième et la seconde. Destinées aux élèves admis en seconde mais ayant échoué , elles sont expérimentées dès cette rentrée sur base du volontariat dans une centaine de lycées, au moins un par département.

Ces classes, ouvertes aux élèves volontaires, ont plusieurs objectifs : « renforcer les acquis du collège », se préparer aux pratiques du lycée et « confirmer ou mieux définir » le projet d’orientation de chaque élève, l’Education nationale. A l’issue, l’élève intègre une classe de seconde.

« Nouvel outil de tri social », selon la CGT Education

L’annonce de l’ouverture de ces classes a suscité l’opposition de plusieurs syndicats. Le syndicat SNES-FSU d’un volume d’heures hebdomadaires consacré aux enseignements fondamentaux moins important dans ces classes qu’en troisième (20 heures contre 26 heures). La CGT Education y , elle, un « nouvel outil de tri social ».

« Moins de mille » élèves étaient inscrits dans ces nouvelles classes une semaine avant la rentrée, avait expliqué Nicole Belloubet, ministre de l’Education nationale du gouvernement démissionnaire. Toutefois, elle se montrait confiante en une hausse des inscriptions avant ce lundi.