Il y a des choses comme ça qui reviennent périodiquement. La Grande vadrouille l’hiver et l’été. Dans les deux cas, on a beau avoir vu le truc 1.000 fois, on tombe toujours dans le panneau. Et si (re)regarder Louis de Funès ne porte pas à conséquence, l’arnaque à l’irlandaise peut vous coûter très cher. Comme pour ces nombreux internautes qui racontent leur mésaventure estivale avec un faux PDG .

L’arnaque à l’irlandaise n’est peut-être pas vieille comme le monde mais elle fait, chaque été, pas mal de victimes malgré les appels répétés à la vigilance de la part . Ils sont plusieurs, notamment sur TikTok, à en espérant qu’elle serve de leçon à l’humanité. Sollicité par un de ses followers, le en a même fait une vidéo. « Quentin a vu le visage de son arnaqueur, il a même passé du temps avec lui. Malgré tout ça, il a subi un préjudice financier important », explique Sandoz.

Des escrocs dans la peau de leur personnage

Le scénario est simple, bien rodé et il vise comme d’habitude les personnes les plus crédules. Pour résumer, sur les aires d’autoroutes au moment des départs en vacances, un couple bien sapé roulant dans une grosse berline aborde sa cible en lui demandant si elle parle anglais. L’homme se fait passer pour un Anglais ou un Irlandais et affirme qu’il est quelqu’un d’important, souvent le patron d’une grosse entreprise. Pour donner le change il exhibe même une carte de visite. Il explique ensuite avoir perdu ou s’être fait voler son argent et ses moyens de paiement et demande à sa cible de le dépanner en cash contre un virement en ligne.

On peut quand même être méfiant, mais le follower de Sandoz reconnaît que le gars inspirait confiance, que son histoire tenait la route. « Il a fait le compte de ce dont il avait besoin pour rentrer en Angleterre, entre l’essence, l’hôtel et le ferry, il en avait pour 800 euros », détaille Quentin. Touché par le désarroi de l’homme, le jeune homme cède quand le pseudo-anglais lui raconte sa vie et le met en confiance en lui donnant son numéro de téléphone. L’homme procède même au virement devant lui, « 600 livres sterling », incitant Quentin à retirer l’équivalent en euros pour lui donner.

« Mais tout ce qu’il a vu n’était que tromperie », prévient Sandoz. Fausse appli de banque, donc faux virement, fausse identité et téléphone prépayé… Bref, un véritable tour d’illusionniste qui aura pour conséquence de laisser le jeune homme plus pauvre de 800 euros et de prévenir l’escroc de se voir un jour interpellé.