logo

Sel de Guérande : Une saison « catastrophique », « la pire depuis quarante ans »SportuneBébés et MamansMinutes Maison Sel de Guérande : Une saison « catastrophique », « la pire depuis quarante ans »SportuneBébés et MamansMinutes Maison

Sel de Guérande : Une saison « catastrophique », « la pire depuis quarante ans »SportuneBébés et MamansMinutes Maison

Julie Urbach 05 Sep 2024,16:41

Il est bien loin où les paludiers ne savaient plus où donner de la tête, alors que la sécheresse et la chaleur rendaient les conditions idéales pour récolter le sel. En ce début septembre 2024, le matériel est rangé puisque la saison est finie depuis plusieurs jours déjà dans les célèbres marais salants de Guérande (). En fait, c’est à se demander si elle a vraiment commencé, en raison d’une météo maussade qui a fortement compliqué les choses.

« On a eu beaucoup de pluie pendant tout l’été, ce qui a fait que le phénomène de cristallisation n’a jamais réellement pu se faire, explique dépitée Charlotte Le Feuvre, présidente de la coopérative des Salines de Guérande. On n’a pas encore rentré tout le sel mais la saison sera catastrophique, c’est sûr. C’est la plus mauvaise depuis quarante ans. »

Deux tonnes vs 50 kg

Le manque de soleil et de vent n’a pas permis aux quelque 350 sauniers de Guérande de récolter , qui se forme d’habitude sur le fond argileux de ces bassins rectangulaires, appelés œillets. « L’an dernier, on a fait 1,8 tonne environ sur chacun d’entre eux, rappelle Charlotte Le Feuvre. Cette année, ça dépend des endroits bien sûr, mais on va être à 25 ou 50 kg ! C’est ridicule, mais c’est comme ça, on ne sait jamais à quelle sauce on va être mangés. Il y a toujours eu des bonnes et des mauvaises saisons, les unes qui compensent les autres… »

Si la professionnelle se montre aussi philosophe, c’est qu’elle et ses collègues ont « du stock » pour sauver les meubles et répondre à la demande, notamment grâce aux deux derniers étés. Que les consommateurs se rassurent, ils trouveront bel et bien leur sachet de gros sel ou petit pot de dans les magasins. « On est sereins, mais ce n’est pas le cas de ceux qui viennent de s’installer, entre huit et dix personnes chaque année, et qui font leur première saison, pointe cependant Charlotte Le Feuvre. Il va falloir réfléchir à un moyen de les accompagner… »

Disclaimer: The copyright of this article belongs to the original author. Reposting this article is solely for the purpose of information dissemination and does not constitute any investment advice. If there is any infringement, please contact us immediately. We will make corrections or deletions as necessary. Thank you.