Les peuvent être observées dès ce mardi sur le littoral. Le coefficient atteindra un pic jeudi, en atteignant 108. Si ce phénomène attire promeneurs et curieux, la prudence reste de mise. En effet, il n’est pas sans danger et peut surprendre. La Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) a publié lundi un communiqué dans lequel elle rappelle les règles à respecter, rapporte .

Se renseigner, prévenir et s’équiper

Tout d’abord, il faut se renseigner en amont sur les et sur le lieu d’observation où vous vous rendez. Avertir un proche peut s’avérer très utile pour pouvoir lancer des recherches ciblées et efficaces, en cas de disparition ou d’accident. Un sauveteur de la station SNSM de Trébeurden (Côtes-d’Armor), interrogé par , préconise d’enfiler des chaussures adhérentes « pour éviter une mauvaise chute sur des algues » et de porter des vêtements de couleurs pour rester visible.

La marée est un phénomène rapide. « Garder en tête que, pour un marnage de 10 mètres à mi-marée, l’eau monte de 5 mètres en deux heures, soit 1 mètre en 24 minutes », précise la SNSM dans son communiqué.

Attention à la négligence

« La ne remonte pas forcément en face. Il arrive qu’elle remonte sur les côtés, on peut alors être encerclé », complète le sauveteur expérimenté de Trébeurden. « La principale cause d’isolement par marée demeure la négligence […] mais aussi une méconnaissance de l’environnement local », avait expliqué à la préfecture maritime Manche et mer du Nord en mai dernier.

Avoir une montre ou tout objet donnant l’heure est plus que recommandé pour ne pas se laisser surprendre. Un téléphone pour avertir les secours en cas de problème paraît indispensable. Ceux qui pratiquent la pêche à marée basse, sont appelés à redoubler de prudence.

612 noyades recensées

Il convient également de noter que le temps de trajet retour peut être allongé par différents facteurs, par rapport à l’aller : vase, pêche à ramener, mais aussi fatigue. « À l’heure de la basse mer, il est temps de remonter. La présence d’autres personnes autour de soi n’implique pas l’absence de danger », détaille la SNSM.

Santé publique France rappelle dans publié le 9 août que 612  ont été recensées en France dont 169 suivies de décès entre le 1er juin et le 31 juillet. Des chiffres en baisse de 16 % par rapport à la même période en 2023. Ce qui peut notamment s’expliquer par les conditions météorologiques moins propices à la baignade cette année. La noyade touche tous les âges : 53 % d’adultes, 33 % des moins de 6 ans, et 14 % des 6-17 ans.