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Procès des viols de Mazan : Une députée elle-même victime veut une mobilisation contre la soumission chimiqueSportuneBébés et MamansMinutes Maison Procès des viols de Mazan : Une députée elle-même victime veut une mobilisation contre la soumission chimiqueSportuneBébés et MamansMinutes Maison

Procès des viols de Mazan : Une députée elle-même victime veut une mobilisation contre la soumission chimiqueSportuneBébés et MamansMinutes Maison

Diane Regny 06 Sep 2024,16:41

C’est une affaire sordide qui a choqué la France et mis les projecteurs sur une pratique : . Jusqu’au 13 décembre, la cour criminelle du Vaucluse juge 51 hommes accusés notamment de viols sur Gisèle Pélicot dans. Pour la violer et la faire violer par d’autres hommes, son époux et bourreau, Dominique Pélicot, a utilisé la soumission chimique.

Ce procédé consiste à administrer des substances psychoactives à sa victime dans le but de commettre un délit ou un crime. La députée de Sandrine Josso, qui a accusé le sénateur de cette pratique en novembre 2023, a déclaré sur BFMTV vouloir que la société « fasse bloc contre la soumission chimique ». L’élue a dénoncé un « fléau de santé publique » depuis le procès de l’affaire Mazan, qu’elle suit, à .

Sandrine Josso a salué le courage de Gisèle Pélicot : « Ce qu’elle a fait est remarquable, cela permet à la France entière, au monde entier de se rendre compte à quel point la soumission chimique est l’arbre qui cache la forêt des violences sexuelles. » Pour Sandrine Josso, cette affaire permet de mettre à jour « un angle mort » des violences faites aux femmes.

« J’ai cru mourir d’une crise cardiaque »

« Comme plus d’une victime sur deux ne se rappelle de rien, on se rend compte à quel point tous ces modus operandi font des ravages dans sa vie, dans sa famille, explique-t-elle ajoutant que « c’est l’occasion de faire une information et sensibilisation massive ». En 2023, Sandrine Josso avait accusé le Joël Guerriau de l’avoir droguée en vue de l’agresser sexuellement. Elle s’était rendue chez lui pour fêter sa réélection et bu une coupe de champagne.

« Au bout de quinze minutes j’ai commencé à avoir des palpitations, des sueurs », avait témoigné l’élue, dont les analyses ont montré qu’elle avait ingéré de l’ecstasy. « J’ai cru mourir d’une crise cardiaque. J’ai cru mourir car je pensais qu’il allait abuser de moi », a-t-elle déclaré. Joël Guerriau a été suspendu de son parti l’ et mis en examen le 17 novembre pour « administration d’une substance de nature à altérer le discernement ou le contrôle des actes, afin de commettre un viol ou une agression sexuelle et détention et usage de substances classés comme stupéfiants ».

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