L’abbé Pierre accusé d’agressions sexuelles : Dix-sept nouveaux témoignagesSportuneBébés et MamansMinutes Maison
admin 07 Sep 2024,08:41
Les témoignages n’en finissent pas. Sept semaines après , est visé par 17 nouvelles accusations de . Elles auraient été commises entre les années 1950 et les années 2000, selon un rapport du cabinet spécialisé Egaé.
« A ce jour, il est possible d’identifier au moins 17 personnes supplémentaires ayant subi des violences de la part » du prêtre décédé en 2007, peut-on lire dans ce rapport, qui fait notamment état de faits pouvant s’apparenter à des . Après ces nouvelles révélations, la a annoncé son intention de changer de nom. Elle a déjà « initié » des démarches.
« Baisers forcés » et pédocriminalité
Ces derniers témoignages font dans leur grande majorité état de contacts « non sollicités sur les seins », de « baisers forcés », mais également de « contacts sexuels répétés sur une personne vulnérable », d'« actes répétés de pénétration sexuelle » ou encore de « contacts sexuels sur une enfant ».
Les faits dénoncés remontent à une période des années 1950 aux années 2000, la plupart du temps en France mais également aux Etats-Unis, au Maroc ou encore en Suisse. Les personnes qui ont témoigné sont ou ont été bénévoles d’, salariées de lieux dans lesquels l’Abbé Pierre a séjourné, membres de familles proches du prêtre ou encore des personnes rencontrées lors d’événements publics, précise Egaé.
Une parole qui se libère « pour la première fois »
Parmi les témoignages, celui d’une femme ayant adressé une lettre à la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise (Ciase), dans laquelle elle dit avoir « dû assister à des masturbations de l’Abbé Pierre et avoir été forcée à réaliser des fellations dans un appartement parisien » en 1989. La famille d’une autre, décédée aujourd’hui, rapporte qu’elle avait été « forcée de masturber » l’Abbé Pierre à Rabat, au Maroc, en 1956.
Une autre femme témoigne avoir subi, en 1974 et 1975 en , des « baisers forcés » et « des contacts » non sollicités alors qu’elle avait 8 à 9 ans. Selon un autre témoignage, l’Abbé Pierre aurait également imposé, en 1951, des contacts physiques non sollicités lorsqu’il était député à l’. « Certaines parlaient pour la première fois de ce qui leur était arrivé et revivaient les faits en même temps qu’elles les racontaient », a déclaré Caroline De Haas, directrice associée d’Egaé.