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Education nationale : Une semaine après la rentrée, des enseignants déjà dans la rueSportuneBébés et MamansMinutes Maison Education nationale : Une semaine après la rentrée, des enseignants déjà dans la rueSportuneBébés et MamansMinutes Maison

Education nationale : Une semaine après la rentrée, des enseignants déjà dans la rueSportuneBébés et MamansMinutes Maison

admin 10 Sep 2024,16:40

Le mécontentement dans l’ va s’exprimer dans la rue ce mardi, une semaine après la rentrée scolaire. Des syndicats enseignants appellent en effet à la au niveau national pour dénoncer la généralisation des évaluations dans les classes allant du CP au CM2 et, plus localement, pour la défense de l’école en Seine-Saint-Denis.

A Paris, une manifestation regroupant les deux appels à la grève partira du jardin du Luxembourg à 13h30 en direction du . Des cortèges seront également présents dans différentes villes de France.

La mobilisation s’annonce assez peu suivie

Au niveau national, les FSU-Snuipp, CGT-Education et SUD-Education appellent notamment les professeurs des écoles à ne pas faire passer ces évaluations qui démarrent ce mardi, « pour faire blocage ». Selon FSU-Snuipp, ces tests sont « source de stress » pour les enseignants, les élèves et les familles.

Mais cette mobilisation s’annonce assez peu suivie. « Le contexte de début d’année ne permet pas une grève massive sur ces questions, d’autant que seuls les enseignants de l’élémentaire sont concernés », explique Guislaine David, secrétaire générale de la FSU-Snuipp, principal syndicat du premier degré (maternelle et élémentaire).

« On n’a pas besoin de ces évaluations pour connaître le niveau de nos élèves, les enseignants sont en capacité eux-mêmes de travailler ces évaluations », avait expliqué cette syndicaliste lors d’une conférence de presse de rentrée. Ces évaluations « n’ont pas d’effet sur la réussite des élèves et elles ne concernent pas tous les champs de l’éducation, car elles sont très centrées sur le français, les maths,et en lecture, on évalue la fluence et pas la compréhension », avait ajouté Guislaine David, regrettant qu'« on retire la liberté pédagogique aux enseignants ».

Un gros manque de profs dans le 93

Plus localement, les syndicats d’enseignants de ont également appelé à la grève, déplorant une « rentrée catastrophique » et relançant ainsi leur mouvement commencé au printemps en faveur d’un plan d’urgence pour l’enseignement public du département, le plus pauvre de France métropolitaine. « Un élève du 93, c’est 6.200 euros d’investissement de l’Etat par an contre 8.800 en moyenne nationale, sans compter les subventions publiques délirantes qui sont accordées à l’enseignement privé au détriment de l’école publique », a dénoncé Claire Fortassin, cosecrétaire du Snes-FSU 93, lors de la rentrée.

Tous les postes du département francilien n’ont pas été pourvus à l’issue des concours, organisés en juin, et l’intersyndicale dénombre notamment un manque de plus de 400 des écoles ainsi que de plusieurs milliers d’accompagnants pour les élèves en situation de handicap (AESH).

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