Après une trêve estivale, la chasse est de nouveau ouverte. Depuis le week-end dernier, les près de 963.571 chasseurs recensés par la Fédération nationale des chasseurs, sont de retour sur les sentiers. Seulement, , la chasse aux n’a pas réellement connu de pause. Dans ce département, le grand gibier cause des dégâts importants aux agriculteurs. Et si dans certains pays européens l’État se charge de payer la facture, en France, c’est la fédération qui indemnise les exploitants victimes de leur passage.

Interrogé par , Michel Bouscary, le président de la fédération des chasseurs du Lot a confié son inquiétude : « Les fédérations ont à charge d’indemniser tous les dégâts causés par le grand gibier chez les exploitants agricoles. Il nous en a coûté 800.000 euros il y a deux ans. Pour un petit département comme nous, on ne pourra pas le supporter très longtemps. Dans certains départements de l’est de la France, ils sont à plus de 5 millions d’euros. »

Vers un changement de loi ?

Comme chaque année, les agriculteurs voient leurs récoltent détruites par les sangliers. Et alors que les chasseurs s’efforcent d’éliminer , les tensions se font ressentir entre les chasseurs et les victimes.

Laurent Burgoa, sénateur Les Républicains du Gard, vient de déposer une proposition de loi. Celle-ci vise à modifier le système d’indemnisation aux agriculteurs. Pour lui, la seule solution pour sauver les fédérations est que le gouvernement mette la main au porte-monnaie.