Est-ce la fin des bonnes affaires pour les frontaliers ? La Principauté d’ envisage, face à l’ et aux pressions exercées sur ses ressources naturelles, de mettre en œuvre une vignette payante pour les véhicules étrangers circulant sur son territoire.

rapporte, en effet, que le gouvernement andorran, dirigé par Xavier Espot, souhaite mettre en place une taxe sur tous les véhicules étrangers qui entrent sur son territoire. Le coût de cette vignette fluctuera en fonction de la saison, avec des prix plus élevés pendant les périodes de forte affluence .

Cette initiative fait suite à l’accueil de 9,3 millions de visiteurs dans le pays en 2023, un nombre considéré comme inacceptable pour ce territoire de seulement 12 kilomètres de long. Actuellement, les modalités précises de cette taxe ne sont pas actées, notamment sur la durée de son application (une semaine, un mois ou un an) ou par voyage effectué.

Une lutte pour le droit au logement et une croissance durable

Cette mesure fait partie d’un projet de loi plus vaste, qui met l’accent sur la durabilité de la croissance et le droit au logement. L’objectif est à la fois de réguler le flux touristique et de combattre les problèmes de logement aggravés par la surpopulation dans la Principauté. L’expropriation temporaire des appartements vides et l’interdiction de nouveaux permis pour les logements à usage touristique sont d’autres mesures phares.

La vignette pourrait être obligatoire pour tous les véhicules étrangers, sans exception, y compris les 1.500 travailleurs frontaliers résidant en et dans les Pyrénéens qui viennent en Andorre pour des raisons médicales.