Le « choc des savoirs » de Gabriel Attal en prend un coup… Selon le , 64,5 % des collèges ne mettent pas en place les groupes de niveaux demandés par l’ancien ministre de l’ et . Sur les collèges interrogés par les syndicats, 35,5 % appliquent tout de même complètement les groupes de niveaux sur toutes les classes concernées.

« Dans le détail, les collègues témoignent d’une grande désorganisation, d’incertitudes, mais aussi de volonté de ne pas trier les , de problèmes organisationnels, [et assurent] qu’il est compliqué de dégager quelques grandes lignes en matière d'organisation », explique le SNES-FSU.

Manque de temps, de salles, de professeurs… de nombreuses raisons sont avancées pour expliquer que moins d’un tiers des collèges ont mis en place cette nouvelle réforme. « Un grand bazar qui tient, une fois de plus, davantage du bricolage institutionnalisé, qui met sous tension les personnels dont beaucoup témoignent de leur colère ou de leur désarroi », ajoute le syndicat des enseignants.

« Un échec cinglant »

Pour rappel, le « choc des savoirs » de est défini par la volonté de mettre en place en cours de français et de mathématiques, des groupes de niveaux, en sixième et cinquième. « C’est un échec cinglant pour l’ex-ministre de l’ qui a fait le choix du passage en force sur une mesure très largement contestée par les personnels. » Depuis six mois déjà, les enseignants réagissent vivement à cette demande de l’Education nationale. Un appel à la grève avait été lancé quelques jours avant la rentrée scolaire tout comme le hashtag #NousNeTrieronsPasNosEleves.

Place désormais au futur ministre de l’Education national nommé par pour prendre le relais.