«C’est un geste malheureux. » Laurent Hazan, l’avocat de l’institutrice à Paris, a volé au secours de sa cliente, évoquant une « affaire anecdotique » et « tristement banale au regard de la réalité des conditions de travail de bon nombre d’enseignants dans ce pays ».

« Ce qui est anecdotique, c’est le craquage d’une enseignante, d’une fonctionnaire qui aujourd’hui ne peut plus travailler dans des conditions sereines », justifie-t-il sur le plateau de où, il était invité ce jeudi soir. Et d’appuyer : « Elle a craqué sous l’effet de la pression. »

« Suspendue quatre mois »

Mercredi, l’enseignante avait été filmée par une parente d’élève alors qu’elle était en train de taper l’enfant qui hurlait et pleurait dans sa classe, avant de lui verser dessus le contenu d’une bouteille. Cette vidéo avait ensuite été diffusée par l’avocate de la famille de la petite fille.

L’institutrice a été « quatre mois » à titre conservatoire, révèle Laurent Hazan, ajoutant qu’elle se « trouve dans un état de choc terrible », craignant « pour elle et sa famille ».

Quant à la fillette, « elle n’est vraiment pas bien du tout », sur BFM. « Elle pleure tout le temps. Elle jette des trucs par terre, elle ne veut pas jouer avec ses frères ».