logo

Nantes : Que sait-on de l’arrestation d’un lycéen radicalisé ?SportuneBébés et MamansMinutes Maison Nantes : Que sait-on de l’arrestation d’un lycéen radicalisé ?SportuneBébés et MamansMinutes Maison

Nantes : Que sait-on de l’arrestation d’un lycéen radicalisé ?SportuneBébés et MamansMinutes Maison

Caroline Girardon 14 Sep 2024,08:40

Un jeune homme de 17 ans a été déféré ce vendredi devant le parquet de pour . Il avait . Que s’est-il passé ? Quel est le profil du lycéen ? Quelles suites pour l’enquête ? 20 Minutes fait le point.

Que s’est-il passé ?

Les premiers faits se sont déroulés le 11 septembre au lycée Jean Perrin de Rézé à Nantes. Alors qu’elle donnait un cours, une enseignante a surpris l’un de ses élèves « simulant un tir avec une arme », .

Le soir, le lycéen a posté une vidéo sur Telegram, dans laquelle il promettait de « planter » sa professeur « à la jugulaire », « tout en s’affichant comme adepte du mouvement Etat Islamique », précise ce vendredi Renaud Gaudeul, le procureur de la République de Nantes. Un service de renseignement, qui a vu passer le message, a aussitôt alerté le parquet. Ce qui a permis son interpellation dès le lendemain. Le garçon a été arrêté chez lui « peu après 6 heures » , avant que les enquêteurs ne perquisitionnent son domicile.

Quel est le profil de l’étudiant ?

« Inconnu des services de police et de justice », le suspect est âgé de 17 ans. Il est scolarisé en classe de terminale et réside sur la commune de Bouguenais. « La perquisition menée dans sa chambre a permis de retrouver un drapeau de l’Etat islamique, un pistolet airsoft ainsi que deux couteaux, dont l’un obtenu le jour même », révèle Renaud Gaudel.

En exploitant son ordinateur et son téléphone, les enquêteurs ont découvert plusieurs de ses « communications sur TikTok et Telegram » dans lesquelles il diffusait des « actions violentes de l’Etat Islamique ».

Quelles suites ?

A l’issue de sa mesure de garde à vue, le jeune homme a été déféré et présenté devant un magistrat instructeur de Nantes. Il doit être mis en examen pour apologie du terrorisme « commis au moyen d’un service de communication au public en ligne » et menaces de mort à l’encontre d’une personne chargée d’une mission de service public.

Le parquet a demandé qu’il soit placé en détention provisoire. La décision du juge des libertés soit être « rendue dans la soirée ». Quant à l’enseignante, elle a bénéficié « d’un accompagnement » et d’une « protection fonctionnelle » qui lui a été accordée par la rectrice de l’Académie.

Disclaimer: The copyright of this article belongs to the original author. Reposting this article is solely for the purpose of information dissemination and does not constitute any investment advice. If there is any infringement, please contact us immediately. We will make corrections or deletions as necessary. Thank you.