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Procès des viols de Mazan : Des manifs partout en France ce samedi en soutien à Gisèle PelicotSportuneBébés et MamansMinutes Maison Procès des viols de Mazan : Des manifs partout en France ce samedi en soutien à Gisèle PelicotSportuneBébés et MamansMinutes Maison

Procès des viols de Mazan : Des manifs partout en France ce samedi en soutien à Gisèle PelicotSportuneBébés et MamansMinutes Maison

admin 15 Sep 2024,00:41

Des rassemblements similaires doivent se tenir tout au long de la journée, dans une trentaine de villes en France, ce samedi. A Marseille, quelque 300 personnes ont commencé à affluer devant le palais de justice depuis le début d’après-midi. Objectif ici comme ailleurs : montrer son soutien à toutes les victimes de viol dont , devenue figure de proue de la lutte contre la soumission chimique.

Cette femme de 71 ans a accepté que le procès de son ex-mari , accusé de l’avoir droguée et d’avoir recruté des dizaines d’inconnus sur Internet pour la violer, pendant 10 ans, se tienne sans huis clos à pour « que la honte change de camp ». Les manifestants à Marseille ont donc accroché une banderole avec ce slogan sur les grilles du palais de justice.

« Dénoncer la culture du viol »

Martine Ragon, 74 ans, retraitée, est venue avec une pancarte montrant un dessin de Gisèle Pelicot, pour « dénoncer la culture du viol ». « Ce procès médiatisé va permettre d’en parler, de réveiller les consciences », espère-t-elle. « Il faut soutenir les femmes qui sont traitées comme ça. Quand on entend certains témoignages, on se demande comment un homme peut traiter une femme de la sorte », s’indigne Gérard Etienne, 75 ans, compagnon de Martine.

« C’est choquant », ce procès « parce qu’on voit que les violeurs sont un peu M. Tout le monde. Ça tranche avec l’idée qu’il n’y a qu’un type de violeur », remarque Pedro Campos, 21 ans, photographe.

Le « paroxysme de l’horreur »

A Nice, Deborah Poirier, 36 ans, a fait partie des 150 personnes réunies samedi matin sur la place Massena. « Je suis venue en tant que citoyenne parce que ça me touche, je fais partie des 100 % de femmes qui ont déjà subi des agressions ou des tentatives d’agression, j’ai envie que ça s’arrête », explique la jeune femme.

« L’agression de Gisèle, c’est le paroxysme de l’horreur qui cristallise tout ce qui ne devrait plus arriver », ajoute-t-elle. Le visage stylisé de cette femme, dessiné par la graphiste belge « Aline Dessine » aux 2,5 millions d’abonnés sur , est d’ailleurs sur des appels à manifester dans plusieurs villes de France.

La troisième semaine du procès, prévu pour durer jusqu’à fin décembre, est pour l’instant dépendante de l’état de santé du principal accusé, Dominique Pelicot, visiblement souffrant depuis le début de la semaine et dispensé d’audiences depuis mardi.

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