La pénibilité du travail dans les vignes n’est plus à prouver. Chaque été, des milliers de saisonniers affrontent la chaleur des vignobles français pour récolter les raisins destinés à la production de vin. D’ailleurs, comme le rappellent nos confrères Libéré, l’année dernière, le décès de quatre vendangeurs en Champagne a meurtri le monde viticole.

Afin que ses salariés et saisonniers puissent œuvrer dans les meilleures conditions possibles, Jean-Christophe Sculfort, gérant de l’EARL GrandMérant , a décidé d’agir. Le réchauffement climatique contraint les producteurs à débuter les vendanges plus tôt. Et de ce fait, lorsque les températures sont plus élevées.

Le monde viticole agit

Ainsi, depuis l’an dernier, Jean-Christophe a proposé aux ouvriers de travailler de 4h30 à midi, lorsque la chaleur estivale est encore supportable. « J’ai la chance d’avoir une équipe locale et familiale, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Ils ont tous accepté de me suivre », a-t-il confié à nos confrères.

Pour les vendangeurs, ces nouvelles conditions de travail sont une aubaine. En plus de dans de bonnes conditions, ils peuvent profiter d’une après-midi de libre, chaque jour. La décision du gérant a d’ailleurs été saluée par ses pairs, qui songent à la mettre en place. Enfin, Cécile Joly, présidente du vignoble Le Rhonéa, également interrogée par le journal, a rappelé qu’un grain de raisin ramassé à la fraîche, est un gage de qualité !